Actualités of Saturday, 23 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Me Bomo demande à la diaspora de faire arrêter ceux qui financent les ambazoniens

Me Christian Bomo Me Christian Bomo

• Me Bomo Ntimbane veut qu'interpole mette la main sur certains membres de la diaspora camerounaise

• Aux autres Camerounais vivant en France et autres pays d'Europe et les USA, il demande l'organisation d'une manifestation

• Cette manifestation pour exiger l'arrestation de ceux qui financent les ambaboys


De l’avis de l’acteur de la société civile des réconciliateurs, l’on ne peut pas demander au gouvernement camerounais l’arrêt des hostilités et laisser en liberté ceux qui financent les ambazoniens.

Dans une sortie ce vendredi 22 octobre 2021, Ntimbane Bomo lance un appel aux manifestations publiques des camerounais des diasporas pour demander les arrestations et des procès contre les financiers et commanditaires des criminels ambaboys.

D’après lui, on ne peut pas prétendre vouloir la paix dans le Noso, en demandant uniquement au gouvernement d’arrêter la guerre, sans s’insurger contre cette diaspora camerounaise qui finance et soutient les exactions commises par les milices criminelles ambaboys. Cette façon de faire est simplement de l’esbroufe, de la malhonnêteté ; une démarche inavoué de soutien aux agresseurs de notre pays.

ONG

"Les camerounais qui veulent véritablement la paix doivent se lever pour exiger que les financiers et soutiens déclarés de ces criminels appelés ambaboys, soient stoppés. À cet effet, ceux des camerounais de la diaspora qui aiment leur pays devraient organiser des manifestations à l’étranger pour exposer les crimes contre l’humanité commis par les ambaboys et demander des arrestations et des procès contre leurs financiers et commanditaires vivant dans leur pays d’exil", ajoute-t-il.

"Il faut passer à la phase active. Ces financiers déclarés sont considérés en droit international comme des coauteurs, et complices des exactions commises sur le terrain par les milices criminelles ambaboys. Le seul cas de Florence AYAFOR permettra de les arrêter. L’exposition de ce crime où on voit ces milices trainer et écarteler dans la rue une jeune femme, émouvra les opinions publiques occidentales. Plus est, tous les rapports des ONG reconnaissent aussi la responsabilité des ambaboys dans plusieurs crimes et atteintes à la vie des populations civiles", écrit Christian Ntimbane Bomo