• Le militaire a poignardé un homme

• Il s’est fait décapité par la population

• Tout est parti d’une incompréhension

C’est une véritable scène d’horreur décrite par le lanceur d’alerte N'zui Manto. Les faits se sont déroulés à Melong, une commune du Cameroun située dans le département de Moungo et la région du Littoral. Là, l’on apprend qu’un militaire a perdu la vie à la suite d’une incompréhension dans la circulation.


« Le jeune soldat du BIR à l'arrière d'une moto se trouvait au village Etabang en direction de Douala lorsqu'une dispute éclatera entre lui et un automobiliste à qui il demandait de céder le passage afin qu'il puisse arriver à destination dans les brefs délais. La vive altercation obligera l'homme en tenue à faire usage d'un poignard blessant son adversaire avant de prendre la fuite.
Rattrapé par la population en colère, ce dernier sera ligoté et décapité », a publié le lanceur d’alerte qui souligne que l’horreur a été telle qu’il ne pourrait pas partager les images du cadavre.

«Les images explicites de ce meurtre ne peuvent être publiées. Que les auteurs de ce crime soient sévèrement punis », a conclu N'zui Manto.
Il s’agit là d’une vindicte populaire qui est assez regrettable. Depuis les voix s’élèvent au Cameroun pour plus de sensibilisation sur ce fléau qui prend de l’ampleur dans les communautés. Il est certes vrai que le banditisme et la grande criminalité prend aussi des proportions inquiétante, mais, la vindicte populaire ne saurait être une solution.

Aujourd’hui, c’est un militaire du BIR qui en est victime. Déjà les relations entre l’armée et les populations n’est pas assez terrible. Il est alors très important pour que le pouvoir public prenne la mesure de la situation.