Menace de renvoie de la ville pour critique envers Paul Biya: ce ciel tombe sur la tête du Préfet

Une lettre ouverte adressée au préfet du Mfoundi par Parfait Mbvoum, président national du Forum Républicain, a mis en lumière les tensions croissantes entre les autorités locales et les voix critiques du gouvernement dans la capitale camerounaise.

La lettre fait suite à un communiqué du préfet qui aurait menacé d'expulser certains résidents de Yaoundé, provoquant l'indignation de l'opposition. M. Mbvoum y dénonce ce qu'il considère comme une atteinte aux acquis démocratiques des années 90 et une tentative d'étouffer la liberté d'expression.
"Nous allons continuer à critiquer violemment le pouvoir de Yaoundé, proportionnellement à la maltraitance que nous infligent votre régime et celui qui l'incarne", déclare M. Mbvoum dans sa lettre.

Le leader de l'opposition remet également en question les priorités de l'administration locale, pointant du doigt les problèmes urbains persistants tels que la gestion des déchets, l'état des routes et l'insécurité. Il appelle le préfet à se concentrer sur ces questions plutôt que de menacer les citoyens.
Cette confrontation intervient dans un contexte de tensions politiques accrues au Cameroun. Les observateurs notent que cet échange illustre les défis auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance locale et de liberté d'expression.

Le préfet du Mfoundi n'a pas encore répondu publiquement à cette lettre. Les habitants de Yaoundé attendent avec inquiétude les développements de cette situation.