Les questions concernant l'état de l'enseignement supérieur au Cameroun sont mises en lumière par les déclarations récentes de Saint Eloi Bidoung lors de l'émission "7HEBDO" sur STV. L'ancien conseiller municipal de la mairie de Yaoundé 6, a soulevé des préoccupations importantes en évoquant la situation des universités du pays et leur infrastructure.
La déclaration de Saint Eloi Bidoung souligne le paradoxe apparent entre le nombre d'universités créées et l'état de leurs infrastructures. Paul Biya, le président du Cameroun, a contribué à la création de 10 universités, mais selon Saint Eloi Bidoung, ces institutions rencontrent des difficultés en ce qui concerne les locaux adéquats pour fonctionner.
L'ancien Ministre a déclaré : "Paul Biya a créé 10 universités, mais n'a construit aucune. L'université de Douala vit dans les locaux de l'Essec. L'université de Dschang vit dans les locaux de l'ENSA, L'université de Ngaoundéré est dans les locaux de l'ENSIAAC. L'université de Yaoundé 2 vit dans les locaux de l'ENSET, ainsi de suite."
Cette situation soulève des questions cruciales concernant la qualité de l'enseignement supérieur au Cameroun et les conditions d'apprentissage pour les étudiants. Les infrastructures inadaptées peuvent avoir un impact négatif sur l'expérience éducative et la qualité de l'enseignement.
L'appel de Saint Eloi Bidoung à une réflexion sur les conditions des universités du Cameroun met en évidence la nécessité d'investir dans l'amélioration des infrastructures universitaires. Les universités jouent un rôle essentiel dans la formation des futurs leaders, chercheurs et professionnels du pays, et il est impératif de créer des environnements propices à l'apprentissage et à la recherche.
Cette déclaration souligne également l'importance de l'évaluation continue des politiques éducatives et de l'allocation adéquate de ressources pour garantir un système d'enseignement supérieur de qualité. Les discussions entourant l'état des universités du Cameroun rappellent la nécessité d'une réflexion approfondie sur l'avenir de l'enseignement supérieur dans le pays, avec un accent sur l'amélioration des infrastructures et des conditions d'apprentissage pour les étudiants.