• Felix Zogo a publiquement humilié Samuel Eto’o

• Sismondi Bidjocka lui rappelle son passé

• D’autres journalistes s’invitent dans le débat

Que valent les propos du secrétaire général du ministère de la communication Felix Zogo ? Après le passage du journaliste dans l’émission Club d’Elites sur Vision 4, des voix s’élèvent pour dénoncer ses propos humiliants tenus à l’endroit de Samuel Eto’o président de la Fecafoot. Dans son éditorial de ce jour, le journaliste Sismondi Bidjocka a ouvert une fenêtre sur le passé troublant du secrétaire général de René Sadi. L’homme serait un adapte d’analyses étonnées. En effet sans aucune précaution, il avait annoncé avec arrogance, pour le 31 décembre 2018, la livraison des infrastructures qui devraient accueillir la CAN 2019. Non seulement les infrastructures n’étaient pas au rendez-vous, la CAN a été retirée cette année-là au Cameroun, parce que n’étant pas prête.

« Lorsque vous n'êtes pas au courant, renseignez-vous. La date butoir de la livraison des infrastructures dans les cahiers de charges de la CAF, c'est 3 mois avant la compétition. Parlant d'infrastructures, elles seront livrées six mois avant la compétition au 31 décembre 2018. Toutes les infrastructures seront achevées au 31 décembre 2018 », avait-il pourtant déclaré.
Pour Bidjocka, l’opinion ne doit accorder aucun crédit aux propos de Felix Zogo qui selon lui ont l’allure de « ragots de quartier ». « Il ne s'agit de plus de débat mais de l'injure, de l'insanité et de l'insalubrité morale », a-t-il ajouté.

En plus du patron de RIS Radio, le journaliste de Jeune Afrique, George Dougeli a également recadré sèchement son aîné.

« Le Journalisme, c’est comme l’armée. On y est respecté pour ses faits d’armes. Que ceux qui connaissent FELIX ZOGO nous édifient sur les siens … (Celui qui mentionne son doctorat est bloqué). En attendant, en matière de football, tout le monde connaît Rigobert Song : 137 sélections (recordman), quatre participations à la Coupe du monde et huit Coupes d’Afrique des nations dont deux victoires en 2000 et 2002. Que faut-il d’autre pour mériter la considération de nos arrogantes fabrications décrétales ? », a-t-il déclaré.