La Brigade anti-sardinards (BAS) a été sans pitié avec les autorités camerounaises récemment en Belgique. C’était lors d’un évènement organisé pour célébrer la longévité de Paul Biya au pouvoir. Problème, la BAS n’aime pas entendre parler de Paul Biya et de son régime. Elle s’est donc invitée à la fête pour la saborder.

C’est ce qui fut fait. Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique Mounouna Foutsou ainsi que l’ambassadeur du Cameroun en Belgique ont été tour à tour bastonnés et enfarinés. Ils n’avaient rien vu venir parce qu’ils se croyaient en sécurité.

Les scènes ont été filmées par les éléments de la BAS pour montrer au monde entier leur virulence face à ce régime qu’il accuse d’être le véritable problème des Camerounais qui vivent dans la précarité et sans lendemain meilleur. À chaque fois qu’ils sont arrivés sur les lieux des évènements, les autorités ont toujours pris la poudre d’escampette.

S’agissant de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, nous avons appris que lorsqu’il était au sol, ensanglanté au moment de l’assaut de la BAS, il a dit les paroles suivantes : « Mes enfants, est-ce qu’on fait ça ? Pourquoi vous en arrivez là ? Vous ne savez pas que j’ai eu l’AVC l’an dernier ? ». Des propos qui ressemblent à celles de quelqu’un qui a peur, effrayé de ce qu’on pourrait lui faire.

Enfarinage du ministre Foutsou : voici pourquoi les autorités belges n’ont pas bronché

Plusieurs autorités camerounaises, dont le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation physique Mounouna Foutsou, ont été enfarinées à Belgique par des éléments de la Brigade anti-sardinards (BAS). Ils ont décidé de manifester leur ras-le-bol face à ces dirigeants fidèles à Paul Biya dont la gestion est jugée calamiteuse depuis un moment maintenant au Cameroun.

Une source, actuellement en Europe, nous explique que la pratique qui consiste à enfariner est autorisée. Dans son intervention, il donne plus de détails.

Même ici en Europe où les démocraties sont solides et les institutions fortes, la pratique de l'enfarinage est vieille comme le monde, donc non à l'indignation sélective et hypocrite. Que vaut l'enfarinage devant les interminables maux de la gouvernance de 42 ans du régime actuel et qui a déjà vu des millions de victimes ?

On pourrait énumérer ces maux que même une année ne suffirait pas pour tous les citer tellement c'est incomptable. Vous le savez déjà que je suis fondamentalement contre la violence, mais d'un autre côté, face à une dictature violente, sourde et muette qui ne sait que communiquer par la répression et une répression sauvage, je peux comprendre qu'à un moment, la violence de ce pouvoir ne peut entraîner en face qu’exactement le même comportement.

C'est exactement comme un enfant que vous passez le temps à brimer et à battre, ce qui est sûr et certain, c'est que l'enfant va se révolter contre vous un jour et soit ce sera un matin ou soit ce sera un soir. Alors, à vous les docteurs en indignation sélective, sachez vous indigner sur les choses utiles qui concernent vos vies de citoyens camerounais. J'en ai terminé.