Actualités of Monday, 16 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Messanga Nyamding prédit la prison pour Paul Biya, la vidéo partagée en boucle sur la toile

Paul Biya Paul Biya

Il n'est pas le premier à attirer l'attention du président Paul Biya sur son entourage, ses collaborateurs qui comploteraient contre lui. Messanga Nyamding qui est un ancien membre du Comité central du RDPC, a encore tiré la sonnette d'alarme tout en donnant l'exemple du coup d'Etat contre Ali Bongo.

Selon le Pr Messanga Nyamding, le Président Paul Biya est en danger. S'il continue de croire à son entourage, il ira en prison au terme de son règne. Comme sa consœur et voisine Sylvia Bongo du Gabon, Chantal sera également dans la colonne avec bien d'autres.

Messanga n'est pas l'ancien cadre du RDPC à dénoncer l'entourage de Paul Biya qui se révèle être le noyau qui dirige le pays et prend des décisions à sa place.

Selon l'homme politique Saint-Eloi Bidoung, il un "coup d'État scientifique" dont les conséquences se font sentir à travers le pays est en cours.

Selon Bidoung, ce coup d'État a été orchestré par un groupe de hauts fonctionnaires, de ministres et d'intellectuels, qui ont écarté le président de la République de son pouvoir, prenant le contrôle du pays. Contrairement aux coups d'État militaires traditionnels, celui-ci a été mené sans effusion de sang, mais avec des conséquences tout aussi dévastatrices.

"Les institutions clés du pays, des entreprises d'État aux partis politiques, ont été ravagées par cette attaque. Les entreprises publiques telles que la Camair, l’Oncpb, la Sotuc, la Camship et bien d'autres ont été détruites de l'intérieur, tandis que le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, a été divisé et affaibli.

Le coup d'État scientifique a également touché le trésor public, avec des fonds détournés et des ressources publiques gaspillées, laissant le peuple camerounais vulnérable à des pénuries, à l'inflation et à la pauvreté croissante.

Cet acte subtil mais destructeur a privé le peuple de l'accès à des services essentiels tels que l'eau potable, l'électricité et une éducation de qualité. Les droits fondamentaux, y compris la liberté de presse et d'opinion, ont été supprimés, plongeant le pays dans un état de désespoir et de mécontentement", analyse l'ancien cadre du RDPC qui a été lui aussi exclu.