Il s'agit d'un meurtre reconstitué à Nlongkak en la présence de notre conseur Assiatou Ngapout M. de Cameroon Tribune. Elle rapporte dans les colonnes de ce journal à capitaux publics comment un certain François S. s'est procuré d'un couteau pour assassiner son demi-frère le 31 mai dernier. Dans son article, elle indique que François S., suspecté d'avoir assassiné son demi-frère, François Yetna dans la nuit du 31 mai 2022 a retracé vendredi dernier le film de l'horreur.
Une sordide histoire ayant conduit à un fratricide. Le meurtre de François Yetna, 19 ans dans la nuit du 31 mai dernier, suscite encore
l'émoi auprès de la population venue assister à la reconstitution des faits au lieu-dit « Feux tricolores de Bata Nlongkak » vendredi
dernier. Le principal suspect qui n'est autre que son demi-frère (fils d'un même père), François S., a été rattrapé grâce à une batterie de
stratégies déployées par les éléments du commissariat central n°1.
Et stoppé net dans la soirée du 1er juin dernier à la Gare voyageurs de Batchenga où il s'apprêtait à emprunter le train à destination du
grand Nord. Place était à la reconstitution des faits qui ont conduit au décès de ce jeune homme en présence de Luc Ndi Ndi, procureur
près le Tribunal de grande instance du Mfoundi.
D'après le commissaire divisionnaire Thierry Medou, commissaire central n°1 de la ville de Yaoundé, tout serait parti d'une vive altercation entre la victime et son bourreau. « Au cours de celle-ci, le mis en cause, certainement sous l'emprise excessive des whiskys en sachet et autres produits psychotropes, s'est saisi d'un poignard et au cours d'une manœuvre maladroite, a tranché la veine jugulaire
de la victime avant de fondre dans la nature », explique-t-il. Le suspect qui reconnaît les faits, a avoué que tout serait parti d'une broutille entre son frère venu lui rendre visite ce jour-là et un enfant du quartier. La victime lui aurait promis la mort alors qu'il la mettait en garde contre ses mauvais agissements à l'égard d'un jeune du quartier. « Comme je ne voulais pas que la situation s'envenime, je suis allé chez moi, à quelques mètres de Bata Nlongkak. Il m'a suivi en disant qu'il allait me tuer. J'ai donc pris le couteau dans ma chambre et je lui ai dit qu'on aille en route », raconte François S. aux
policiers. C'est là que l'irréparable va se produire. Après avoir commis son forfait, ce dernier va prendre la clé des champs. La victime sera retrouvée sans vie et baignant dans une mare de sang aux environs de 22h, par une voisine qui va aussitôt alerter la police.