• Rebondissement dans l’affaire du meurtre d’Ali Youssouf
• Le lamido de Garoua a été déféré
• Une complice démasquée
L’affaire du meurtre du jeune Ali Youssouf par son oncle, le lamido de Garoua prend une nouvelle tournure. Le lamido a été déféré et ses complices démasqués.
L’une de ses complices n’est autre que la directrice de l’hôpital régionale de Garoua. Selon les informations de nos confrères de Le Jour, la directrice de l’hôpital régionale de Garoua est signataire du certificat médical d’Ali Youssouf mentionnant qu’il est mort d’un arrêt cardiaque.
Elle a été entendue trois fois par le pool des enquêteurs de la gendarmerie. « Une source proche de l’hôpital régional de Garoua a confié sous anonymat que l’autopsie faite par un groupe de médecins légistes révèle que l’adolescent est mort de suites de torture. Il avait sept côtes cassées, les testicules brouillés et la colonne vertébrale éclatée », indique le confrère.
Dans un communiqué non signé, le lamidat de Garoua expliquait alors que le neveu du Lamido Ibrahim El Rachidine est mort d’un arrêt cardiaque. Et que c’était sous l’emprise psychotique qu’il voulait attenter à la vie de sa maman.
Après l’audition de la mère du jeune Ali Youssouf et trois membres de la Faadah et deux militaires, les enquêteurs ont déféré les mis en cause au Tribunal militaire. Il ressort des enquêtes préliminaires et des déclarations des mises en cause que tous exécutaient les instructions du lamido de Garoua.