Le journaliste Boris Bertolt a publié un texte dans lequel il écrit que le juge d’instruction Martin Savom est la dernière personne à avoir été en contact avec Martinez Zogo et celui qui a financé le commando le 17 janvier 2023. Le lanceur d’alerte promet un voice qui va faire date.

Dans la suite de sa publication, Boris Bertolt fait voir : « Ce que vous allez lire là est très important pour comprendre la conversation voice qui sera publiée à 9 h ce mardi qui implique Martin Savom, le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh et le ministre de la défense, Joseph Beti Assomo.

Le juge Ndzie Pierrot Narcisse confirme en page 16 de son ordonnance du 29 février 2024 trois choses :

1- Comme je l’avais indiqué, le dernier appel de Martinez Zogo, c’était avec Martin Stéphane Savom. Et ils se sont rencontrés vers 20h à Nlongka. (Page 16)

2- Demain, vous allez entendre comment Savom nie connaître Justin Danwe. Or le juge révèle que quelques heures avant l’enlèvement de Martinez Zogo, Justin Danwe et Savom Martin se sont rencontrés à la voirie municipale. (Page 16)

3- Dans la nuit de l’enlèvement, Savom Martin et Justin Danwe se sont rencontrés à l’hôtel de ville où l’argent pour payer le commando a été remis à Justin Danwe. (Page 16)

Or Justin Danwe n’avait jamais parlé de Martin Savom. Savom a même nié devant le juge dans un premier temps le connaître.

Pourquoi Justin Danwe n’a jamais parlé de Martin Savom pendant un an alors qu’ils se connaissaient bien et se sont vus à deux reprises le jour de l’enlèvement de Martinez Zogo ? Parce que si Danwe parlait dès le départ de Savom, la piste de l’enquête se serait immédiatement orientée vers le véritablement commanditaire qui est son parrain : le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Dans toute enquête criminelle, le premier suspect est toujours la dernière personne à avoir eu des contacts avec la victime. Pourquoi ce n’est qu’un an que Savom Martin a été débusqué ? Parce que depuis février 2023, Savom a été très protégé par le sommet de l’État. Et demain vous allez savoir par qui ? », lit-on.