Les actions d'autodéfense menées par des Ambazoniens contre l'armée de la République du Cameroun (LRC) au cours des deux derniers jours dans la zone sud d'Ambazonia, ont vu deux anglophones dans l'armée pris entre deux feux.
Ils comprennent Nkwelle Derick Halle, un officier de police du comté de Kupe Muanenguba et Tih Julius, un officier de la gendarmerie du comté de Ngoketunjia. En outre, un commandant anglophone BIR dans l'une des zones attaquées, l'adjudant Ayuk Gregory aurait également été arrêté comme étant le premier suspect, certainement parce qu'il n'est pas seulement un anglophone, mais il est également du comté de Manyu, la scène d'action.
D’après des sources, avant le massacre des 22 et 1er octobre, de nombreux ambassadeurs au sein des forces de l’ordre avaient été désarmés de peur d’utiliser les armes contre leurs homologues qui ont surtout été chargés de perpétrer les actes impitoyables de brutalité et de chaos dans le territoire du sud du Cameroun.
On croit que les officiers de n'importe quelle armée disciplinée se sont entraînés à prendre des instructions comme les chiens du Scotland Yard; mais avec les actions récentes des forces révolutionnaires invisibles, il a atteint un stade où les Ambazoniens dans l'armée sont confrontés à des choix difficiles à choisir, et ils doivent faire un choix maintenant.
S'ils choisissent de démissionner et de rejoindre la révolution, ils deviendront des héros d'Ambazonia, et des ennemis de l'Etat du Cameroun puisqu'ils perdront autonomiquement toutes leurs rémunérations. Ils devraient se sacrifier jusqu'à ce que la liberté vienne, et ensuite jouir des fruits de leur travail en faisant pleinement partie des fières forces de défense d'Ambazonia.
S'ils choisissent de rester continuellement dans l'armée coloniale, ils seront des espèces menacées des deux côtés. Ils pourraient soit être supprimés dans les fronts comme ce fut le cas avec les deux derniers ou ils sont arrêtés, faussement accusés et cour martiale dans LRC en raison de leur identité Ambazonian.
Ils pourraient aussi devenir les ennemis d'Ambazonia après la révolution (s'ils survivent en combattant leur propre peuple). Si leurs commandants choisissent de ne pas les déployer devant leurs frères anglophones, de peur d'être compromis, ils ne seront toujours pas sauvés entre les mains de leur propre peuple et du colonialiste. Il est temps qu'ils choisissent de se sacrifier maintenant et de défendre leur peuple, le peuple ambazonien. C'est parce que quoi qu'il arrive, les gens seront toujours là pour les défendre.
Pendant un an, le gouvernement, à travers son armée, a brutalisé et perpétué le génocide dans le sud du Cameroun / Ambazonia, avec la prétention de combattre les terroristes. Maintenant que leurs actions ont créé avec succès une atmosphère de terreur, ils sont prêts avec toutes les ressources financières et matérielles pour combattre des ennemis invisibles sur plusieurs fronts. La colère dans les cœurs des citoyens suite à ces tueries militaires d'un an, pillage et pillage.
Quels choix font alors les «anglophones» servant dans l'armée camerounaise? Sont-ils pris au piège? Vont-ils défendre la patrie ou le Cameroun? Qu'en est-il de leurs familles? Ont-ils assez de ressources pour assurer le décampage des Ambazoniens servant dans la République militaire? Comment et où iront-ils? S'ils ne peuvent pas décamper, quelle autre aide peuvent-ils offrir à la révolution? Ceux-ci parmi d'autres sont quelques-unes des questions que les ambazoniens pourraient penser.