• Cinq bandits ont été interpellés

• Il s’agit d’un réseau aux méthodes bien particulières

• Ils ont braqué les victimes dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 octobre 2021

Fin de course pour une gang à Mfou , une commune du Cameroun située dans la région du Centre, à environ 30 km de Yaoundé, et chef-lieu du département de la Méfou-et-Afamba. La gendarmerie vient de présenter 5 individus soupçonnés d’avoir commis des actes de braquages notamment en fin octobre dernier.

Selon les faits présentés par la Gendarmerie, ces malfrats ont rendu visite à des citoyens de cette localité dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 octobre 2021. Ils ont emporté plusieurs biens matériels avant d'être interpellés par la compagnie de gendarmerie de la localité.

Les braqueurs repartent avec une télévision-écran plasma de 52 pouces, un lecteur DVD, un régulateur de tension, une valise contenant des vêtements, trois téléphones portables Android et une somme de 195 000 francs CFA. Selon les témoignages des victimes, les bandits, au nombre de cinq, étaient armés d'un pistolet automatique et de machettes, ont exigé les codes Orange Money des trois téléphones portables en leur possession.

Informés, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mfou se sont dépêchés sur les lieux. Dès 23 heures, ils se lancent aux trousses des bandits. La Gendarmerie informe de l’arrestation de quatre personnes. Il a été retrouvé sur eux un bout de papier sur lequel étaient marqués les codes des comptes Orange Money de leurs victimes. Les délinquants avouent leur forfait sans grande difficulté. D'ailleurs, l'arme du braquage a été retrouvée sur l'un des malfrats.

L'arme utilisée, un pistolet automatique, ainsi qu'une boîte chargeur avec 44 munitions de calibre 9mm a également été saisie. Il a fallu attendre le dimanche 7 novembre 2021 pour mettre appréhender le cinquième bandit. Ce dernier a été pris au quartier Nkondengui, à Yaoundé. Ce gang avait déjà opéré un braquage dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021 à Mokola. Les bandits ont été conduits devant le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Yaoundé.