Contrairement aux informations relayées par certains médias, il ne s’agirait pas d’une sanction des élites du Département du Mfoundi, mais des notables, des chefs traditionnels et certains ressortissants «véritables» du Mfoundi.
Selon Le Soir paru jeudi 27 octobre 2016, Barthélémy Effa est celui qui a prononcé la sanction infligée à Emile Onambele Zibi, au terme d’une réunion tenue à l’hôtel de ville de Yaoundé le 18 octobre dernier.
D’après le journal, contrairement aux informations relayées par certains médias, il ne s’agissait pas d’une sanction des élites du Département du Mfoundi, mais de notables, de chefs traditionnels et certains ressortissants véritables du Mfoundi.
«Ce que nous avons fait à l’hôtel de ville, était juste une réaction à une globalisation de déclaration qu’on attribue à une communauté du département, mais que nous n’assumons pas parce que nous ne savons même pas de quoi il était question, et parce que cette déclaration mettait en cause les fondements mêmes de notre vivre ensemble, comme camerounais, c’est pour ça que nous avons réagi. Nous avions tous été mis dans un panier, nous disons que nous ne nous y reconnaissons pas», confie un chef traditionnel qui a pris part à ladite réunion.
Ce dernier ajoute que les personnes présentes à cette réunion n’atteignaient pas le nombre de 20. Ainsi, pour ce chef traditionnel, il est hors que question d’attribuer la sanction infligée à Emile Onambele Zibi à l’élite du Mfoundi. «J’entends dans tous les médias que l’élite du Mfoundi était réunie, que non! C’est la famille Mvog Tsoungui Mballa qui était réunie, avec quelques chefs traditionnels et notables des autres grandes familles du Centre. Tout s’est passé dans les règles de l’art sous le regard très attentif du préfet du Mfoundi», avance la source.
D’après Barthélémy Effa, la présumée lettre écrite par Emile Onambele Zibi était «des contrevérités» et c’était également «irrespectueux». Il indique que «c’est toute la famille du Mfoundi qui s’est réunie pour dénoncer non seulement le comportement, mais ce qui a été écrit, parce qu’une personne ne peut pas imaginer des choses seules et les écrire sur du papier au nom de tout le Mfoundi».
En rappel, le 18 octobre 2016 Emile Onambélé Zibi a provisoirement été «mis en quarantaine» pour une période d’un an sous réserve d’autres mesures qui pourraient s’ajouter. Il lui est reproché le fait d’avoir écrit au Président de la République pour se plaindre du fait que les élites du département du Mfoundi étaient marginalisées.