Actualités of Friday, 4 December 2015

Source: cameroon-tribune.cm

Michaël Stephen Hoza chez Issa Tchiroma Bakary

Michaël Stephen Hoza Michaël Stephen Hoza

L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a fait part au Mincom lors d’une audience hier à Yaoundé de l’intérêt de la presse américaine à s’imprégner des réalités de nos forces de défense au front.

C’est dans le malheur qu’on reconnaît ses amis, a-t-on coutume de dire.

Et dans la lutte que mène le Cameroun contre Boko Haram, les Etats-Unis ne sont pas restés les bras croisés en envoyant un détachement militaire basé à Garoua. Ceci pour prêter main forte à nos forces de défense qui mène un combat sans merci contre cette secte. C’est dans cette perspective que l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michaël Stephen Hoza a été reçu en audience hier par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.

Au menu de la rencontre, la stratégie communicationnelle à mener par la presse américaine dans le cadre de cette lutte contre Boko Haram. « Je voudrais d’abord dire que l’ambassadeur est un ami du Cameroun qui a des idées et des pensées positives sur notre pays. Un pays confronté à cette guerre qui s’est imposée à nous parce que nous sommes une victime collatérale », a expliqué le Mincom.

Au diplomate américain, le Mincom a fait part des multiples efforts que déploie le chef de  l’Etat, Paul Biya. Des efforts qui visent à protéger notre modèle sociétal que les bandits de grand chemin appelés Boko Haram veulent remettre en cause. « Nos forces de sécurité sont  en train de livrer une bataille extraordinairement grande et belle avec toutes les victoires que nous connaissons », a ajouté Issa Tchiroma Bakary.

Puisque la guerre se gagne aussi sur le plan communicationnel, l’ambassadeur a porté à la connaissance du Mincom l’intérêt des médias américains à l’endroit des prouesses de l’armée camerounaise. « Vous savez bien que le président américain pour le bonheur du peuple camerounais a dépêché déjà un détachement de 300 militaires experts qui sont basés à Garoua. Ils sont en train de s’installer, de monter en puissance. Mais, le peuple américain ne sait pas en tant que tel ce qui se passe. C’est pour cette raison que l’ambassadeur est venu me dire que des médias américains : New York Times, CBS, CNN veulent venir voir ce qui se passe au Cameroun et c’est quelque chose d’extraordinaire », a conclu le Mincom.