La Secrétaire Générale de l’OIF a reçu cette distinction par l'Université de Yaoundé I dans le domaine des langues et de la littérature comparée, hier 15 avril 2015.

Des éloges académiques à la Sg de l’OIF présentée par le doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines, Pr Richard Laurent Omgba, il en ressort que la récipiendaire est récompensée pour « sa grande contribution au développement ainsi qu’à la défense et illustration de la langue française et ses langues partenaires que sont l’italien, l’espagnol, le portugais, l’anglais et le créole ».

Le diplôme et ses attributs, la toge et l’épitoge lui ont été successivement remis par le ministre de l’enseignement supérieur, chancelier des Ordres académiques, Pr. Jacques Fame et le recteur de l’Université de Yaoundé I, Pr. Maurice Aurélien Sosso. À son tour, Michaëlle Jean d’encourager la jeunesse : « Aujourd’hui comme hier, j’ai le sentiment de marcher sur le chemin de l’espoir […] Ne laissez personne abîmer ou saccager votre rêve […] L’Afrique est en marche […] L’Afrique est un continent de jeunesse : c’est une chance, pas un problème.»

En effet, le doctorat honoris causa est une distinction que les universités, de par le monde, décernent à des personnalités qui se sont faites remarquer dans un domaine particulier. L’Université de Yaoundé décernait ainsi le 23e depuis sa création. Michaëlle Jean est la deuxième femme à le recevoir, après Irina Bokova, Directrice Générale de l’Unesco. La Sg de l’OIF totalise déjà 19 distinctions du genre, décernées par de célèbres institutions universitaires américaines et européennes. L’Université de Yaoundé I est la toute première université africaine à lui en conférer.

D’éminents universitaires locaux et étrangers, de hautes personnalités dont les membres du gouvernement, du corps diplomatique, des organisations internationales et des autorités administratives ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie (à l'amphi 700 de l'Université de Yaoundé I) de collation du titre de Docteur honoris à Michaëlle Jean dont la visite de travail s’achève au Cameroun ce 16 avril 2015.