Diaspora News of Thursday, 5 November 2015

Source: cameroon-info.net

Michel-Thierry Atangana honoré en Espagne

Michel-Thierry Atangana Michel-Thierry Atangana

A peine entamé, Michel-Thierry Atangana vient de recevoir une distinction pour son engagement dans la lutte contre l’arbitraire. L’ingénieur français, ex détenu au Cameroun, a été honoré le vendredi 30 octobre 2015 par l’Union International des Avocats (UIA), en marge des travaux de son 59ème congrès.

Selon le quotidien Le Messager qui relaie l’information dans son édition n°4450 du jeudi 5 novembre 2015, la cérémonie de récompense de Michel-Thierry Atangana a vu la présence du député de Charente Martinique, Olivier Faloni, et du vice-président du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, Roland Adjovi, ainsi que celle des lauréats 2015 du prix Nobel de la paix, Abdessedar Ben Moussa et Mohamed Fadhel Mahmoud.

Miguel Loinaz, président de l’UIA, a profité de cette occasion pour féliciter le lauréat pour son combat contre la détention arbitraire, «un combat indispensable pour rendre possible la réhabilitation de ceux qui ont été condamnés injustement», mais aussi pour témoigner le soutien que cette organisation de 5 millions d’avocats répartis dans plus de 110 pays apporte à Michel-Thierry Atangana. Il a d’ailleurs, selon Le Messager, invité tous les avocats membres de l’UIA à porter à cœur ce combat de longue haleine. Thierry Atangana pourra également compter sur le député Olivier Faloni pour qui «la France a failli envers son compatriote».

Michel-Thierry Atangana a, quant à lui, indiqué que «cette médaille, je vais l’honorer en poursuivant mon combat contre la détention arbitraire». En rappel, l’homme d’affaire a passé 17 ans emprisonné dans une cellule de 7m2 sans fenêtre dans les sous-sols du Secrétariat d’Etat à la défense du Cameroun, sans jugement et au secret, accusé d’avoir soutenu un opposant au régime de Yaoundé. Michel-Thierry Atangana n’a pas toujours été réhabilité ni indemnisé par le pouvoir camerounais tel que prescrit par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire.