C’était le 3 octobre 2015 sur les ondes de la radio Fréquence protestante qui émet sur le web et à Paris sur la fréquence de modulation 100.7. Michel Thierry Atangana, alors invité du programme «Regards sur la politique» du journaliste Antoine Kowalski, a indiqué «après quatre années d'enquête, les Nations Unies ont pu prendre position. On peut dire que l'Onu m'a sauvé la vie».

Seulement, de toutes les exigences de l’Onu, notamment sa libération, des sanctions contre les responsables de son emprisonnement et une indemnisation, Michel Thierry Atangana n’a eu que sa libération. Il a affirmé poursuivre ce combat. «Mon combat, c'est l'application de la décision des Nations Unies. Il n'y a pas de raison que la France laisse l'un de ses citoyens se faire broyer par un autre pays.

Je ne veux pas de pitié. Je veux l’application du droit et rien que du droit. En espérant que mon combat permette de faire avancer la démocratie au Cameroun, et partout dans le monde. Si mon cas peut servir d'exemple, tant mieux. Moi je ne cesserai pas de me battre avant que justice soit faite», a-t-il confié au journaliste Antoine Kowalski.

Tout au long des 55 minutes de l’émission, Michel Thierry Atangana est revenu sur les circonstances de son arrestation, son séjour dans les cellules du Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed) dix-sept ans durant, le rôle de la France, notamment du président François Hollande…