Michel Thierry Atangana est très déterminé à rentrer dans ses droits. Il l’indiquait d’ailleurs, le 3 octobre dernier sur les antennes de la radio Fréquence Protestante en France: «Mon combat, c'est l'application de la décision des Nations Unies».
En effet, le Groupe de Travail Contre la Détention Arbitraire de l'ONU, dans son avis 38/2013, exigeait la libération du Français par le régime du Président camerounais Paul Biya. Libération qui a été effective le 24 février 2014. Il ordonnait également que des sanctions soient prises contre les responsables de la détention arbitraire de Michel Thierry Atangana, et que ce dernier soit indemnisé à la hauteur du préjudice subi.
C’est désormais ce pourquoi l’ex détenu du SED se bat. Et pour y arriver, il vient de s’attacher les services d’un avocat français réputé pour sa force à faire sauter les barrières les plus coriaces. Il s’agit de William Bourdon, avocat inscrit au Barreau de Paris et activiste engagé sur le plan international pour la défense des droits de l’Homme.
Le quotidien Mutations, le présente comme un spécialiste du droit pénal, notamment du droit pénal des affaires et droit pénal spécial, le droit des affaires, notamment contentieux et contrats commerciaux en France et à l'international, le droit des médias, notamment droit de la presse et droit du cinéma ainsi que le droit international public et privé, tel que mentionné sur son CV.
William Bourdon, 59 ans, intervient également dans de nombreuses conférences en France et à l’étranger et rédige des articles très régulièrement sur la justice pénale et civile internationale, les Droits de l’Homme, le droit pénal, la mondialisation, le terrorisme, la lutte anti-corruption, les lanceurs d’alerte, la criminalité écologique et économique, peut-on lire dans Mutations en kiosque ce mercredi 21 octobre 2015.
C’est donc à cet homme, titulaire d’une licence de droit public (Paris, 1978), d’un diplôme de l’Institut d’études politiques (Paris, 1978), d’une maîtrise de droit privé (Paris, 1979), qui est inscrit au Barreau de Paris depuis 1980, que Michel Thierry Atangana a décidé de faire confiance dans son nouveau combat.
Avec d’autres défenseurs de droits de l’Homme, dont Myriam Zaine (gérante de Abia stratégies, société à responsabilité limitée spécialisée dans le secteur d'activité du conseil pour les affaires et autres conseils de gestion), William Bourdon doit permettre à l’ingénieur français d’être réhabilité et indemnisé par le gouvernement camerounais. Affaire à suivre…