Dans une démonstration de force qui ne laisse aucune place au doute, Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT et légende du football camerounais, vient de dévoiler une partie de son impressionnant patrimoine immobilier. Cette révélation intervient alors que des rumeurs persistantes le disaient ruiné.
L'ancien attaquant du FC Barcelone et de l'Inter Milan a récemment effectué une visite remarquée de ses propriétés à Bonanjo, quartier historique et huppé de Douala. "Le bonheur se partage #2003tuestoujours", a-t-il partagé sur ses réseaux sociaux, faisant référence à ses années glorieuses sur les terrains de football.
Cette démonstration s'inscrit dans une série de révélations stratégiques, après avoir déjà présenté sa résidence dans son village natal et sa somptueuse villa de Kribi. Selon le Dr Nyamsi, proche de l'ancien footballeur, l'empire immobilier d'Eto'o s'étend bien au-delà des frontières camerounaises, couvrant une dizaine de pays, notamment la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Gabon, mais aussi l'Europe avec des biens en Espagne, France, Italie, Angleterre, et jusqu'à Dubaï.
Cette exposition publique de son patrimoine semble être une réponse directe à ses détracteurs. Le Dr Nyamsi souligne d'ailleurs avec pertinence : "Quel est l'adversaire de son rang de footballeur qui a déposé une pierre au Cameroun ?" Une question rhétorique qui met en perspective l'engagement d'Eto'o envers son pays natal.
Il faut rappeler que Samuel Eto'o, qui fut un temps le footballeur le mieux payé au monde, a su diversifier ses investissements tout au long de sa carrière. Si certains immeubles, comme celui de Bonanjo, portent les marques du temps, ils témoignent aussi d'une vision d'investissement à long terme dans des quartiers stratégiques.
Cette démonstration de force immobilière vient non seulement réaffirmer la solidité financière de l'ancien international camerounais, mais souligne également son attachement à investir au Cameroun, où il continue d'exercer ses fonctions de président de la Fédération Camerounaise de Football.