Actualités of Sunday, 5 November 2023

Source: www.camerounweb.com

Ministres milliardaires de Paul Biya : Calixte Beyala déverse tout sur la place publique

Le gouvernement de Paul Biya Le gouvernement de Paul Biya

Calixte Beyala, romancière et écrivaine bien connue, a soulevé une question brûlante au Cameroun concernant la richesse des ministres par rapport aux hommes d'affaires. Dans une déclaration faite dans le cadre de l'émission "Libre Expression" et en marge de la célébration des 41 ans de la présidence de Paul Biya, Beyala a affirmé que les ministres du gouvernement étaient plus riches que les hommes d'affaires. Elle a avancé une explication pour cette situation apparemment paradoxale.

Selon Calixte Beyala, la richesse des ministres camerounais est due à leur implication présumée dans des actes de détournement de fonds publics, notamment dans des secteurs tels que la construction des routes et l'éducation. Elle a soulevé l'accusation selon laquelle les ministres auraient détourné des sommes considérables d'argent destinées à ces projets et que cela aurait contribué à leur accumulation de richesse personnelle.

Cette déclaration de Beyala met en évidence un problème de corruption et de détournement de fonds publics au Cameroun, une question qui a été un sujet de préoccupation persistant. Elle suggère que ces pratiques ont contribué à une inégalité économique marquée, où les responsables gouvernementaux ont bénéficié de manière disproportionnée des ressources publiques aux dépens du développement du pays.

La déclaration de Calixte Beyala dans "Libre Expression" souligne le besoin de transparence, de responsabilité et de lutte contre la corruption dans la gestion des affaires publiques au Cameroun. Elle met également en avant l'importance de promouvoir une gouvernance plus éthique et de garantir que les ressources publiques sont utilisées à des fins bénéfiques pour la société dans son ensemble.

Ce débat sur la richesse des ministres par rapport aux hommes d'affaires est un sujet de discussion important dans le contexte de la politique camerounaise et de son développement économique futur. Il met en lumière la nécessité de lutter contre la corruption et de promouvoir une gestion plus transparente des ressources publiques.