Dans une publication, le président du Mouvement de l'unité tchadienne et africaine (Muta) annonce la libération de Daïpah Oualoumi, arrêtée sous le motif fallacieux de trouble à l'ordre public au Tchad, alors qu'elle se trouvait sutr le territoire camerounais.

"Elle a été libérée, alhamdoulillah. Les intimidations et l'usage de la violence ne nous détourneront pas. Notre lutte n'a même pas encore commencé, et pourtant vous semblez déjà préoccupés. Soyez patients, car je vous donnerai ce que vous souhaitez obtenir, Insha’Allah", écrit Acyl Adoum Manany dans son communiqué.

La jeune étudiante avait été arrêtée dans la journée du mardi 16 avril par la police camerounaise. Oualoumi est une panafricaniste, une activiste très engagée dans la lutte contre la dictature des Deby au Tchad.

Très fan de Nathalie Yamb, Franklin Nyamsi et de Kemi Seba, l'étudiante en Master 1 en Droit des affaires à Yaoundé, multiplie des apparitions sur TikTok où elle dénonce la mauvaise gouvernance et la présence française au Tchad.

Pendant la campagne qui se déroule actuellement au Tchad, les autorités en place ne veulent voir aucune réaction critique ou de dénonciation qui pourrait influencer les internautes tchadiens à voter contre le candidat Mahamat Idriss Deby, successeur de son père Idriss Deby, à la tête du Tchad.

Deux jours avant son arrestation, Oualoumi s'était engagée au sein du Mouvement pour l'Unité Tchadienne et Africaine (Muta) comme représentante au Cameroun.