Ce vendredi, Paul Chouta était en direct sur sa page Facebook dans l'affaire qui opposait le jeune blogueur Raphaël et Muriel Blanche.

Dans ce direct, le journaliste camerounais qui réside désormais à Berlin en Allemagne, a essayé de concilier les parties pour libérer le petit Raphaël. Le lanceur d'alertes Nzui Manto s'en est pris à lui après sa sortie qu'il traite de 'commandée'.

« Cher Paul, J'ai pris connaissance ce jour de ta sortie sur l'affaire du blogueur Endeme Raphaël accusé de diffamation par celles qui semblent être tes nouveaux employeurs. De ce nouveau job je t'en félicite car, ceci est la preuve que l'insertion professionnelle en Europe est une réalité », a-t-il écrit.

« Paul, en compagnie de Kamcheu tu as appelé plus d'une fois la maman de Raphaël incitant celle-ci à convaincre son fils de rédiger une lettre d'excuses, d'enregistrer une vidéo dans laquelle il demande pardon et reconnaît ses torts. Une initiative qui consite à sauver l'image de Kamcheu. Paul, te souviens-tu lorsque tu avais été enlevé et jeté en prison par Calixte Beyala qui t'accusait de diffamation ? Parce que tu avais relayé un texte qu'elle jugeait offensant à sa personne ? Te souviens-tu lorsqu'on t'avait exigé de rédiger une lettre d'excuses et que tu avais refusé préférant aller en prison ? Alors que je ne te connaissais ni d'Adam ni d'Éve, je m'étais engagé à te défendre comme je le fais en ce moment avec Raphaël, à te soutenir financièrement en organisant dans les réseaux sociaux une campagne de levée de fonds pour t'offrir un avocat. J'entendais alors à l'époque tes détracteurs tenir le même refrain que tu as tenu ce jour : « Il doit aller en prison on ne diffame pas les gens ! »», poursuit Nzui Manto.

« Aujourd'hui, dans ta sortie sur commande tu me traites de "un certain blogueur menace !". Cher Paul, je ne saurais terminer cette missive sans envier l'eau de calcaire qui adoucit ton teint. Je suis néanmoins content que Kamcheu et grosfront t'aient engagé pour leur défense, content que l'argent reste en famille », a-t-il conclu.

La réaction de Paul Chouta ne s'est pas fait attendre.