Le président des patriarches du Mfoundi en dépit de la sortie du 18 octobre dernier des élites du coin qui lui réfutent le droit de parler à leur nom, celui-ci reste plutôt déterminé à toucher un mot au Président de la République.
C’est juste un jour après la sortie du 18 octobre dernier des élites du Mfoundi, que le Quotidien Emergence a rencontré Emile Onambélé Zibi le patriarche visé. Partant du fait qu’au cours de la rencontre à laquelle ont pris part Philipe Mbarga Mboa Ministre chargé des missions à la Présidence, André Mama Fouda le Ministre de la Santé, ces élites ont annoncé une sanction d’un an pour le président des patriarches du Mfoundi qui n’est pas autorisé à parler au nom du Mfoundi, ont-ils souligné. Dans l’édition du 19 octobre du Quotidien Emergence Emile Onambélé Zibi qui leur dénie le droit de le sanctionner, réaffirme sa détermination à faire parvenir à Paul Biya le Président de la République sa lettre.
«Je vous dis que ça, c’est rien du tout. Qui me sanctionne même ? Nous allons adresser notre courrier au Chef de l’État et ce courrier lui parviendra coûte que coûte. On ne lit pas dans un courrier qui n’est pas encore dehors. Les gens savent pourquoi ils ont peur. Malheureusement dans leur compte rendu de leur réunion, ils ne disent pas clairement qu’ils sont contre ce que nous décrions. Est-ce que le Mfoundi se porte bien avec des routes coupées ? Ceux qui disent qu’ils parlent au nom des patriarches pour me condamner, est-ce qu’ils sont eux-mêmes patriarches ? L’association des patriarches est légalisée. Moi je parle et rien ne peut me l’interdire. On ne prend pas un homme de la rue pour aller maudire un pape», déclare Onambélé Zibi.