Le confrère Actualités de L'EST a repris les points forts de la procédure ayant conduit l’abbé Emilien MESSINA jusqu’à sa mort
L’abbé Emilien MESSINA est convoqué par le Juge d’Instruction Jean Louis TAZOVAP du Tribunal de Grande Instance du Lom et Djerem à Bertoua le 12 mai 2022 à 15h pour la première fois. La convocation est déposée par l’Huissier de justice Maître POUKA TAMO Théophile à la 10ème charge près de la Cour d’Appel de l’Est et les Tribunaux de Bertoua.
Arrivé au bureau du Juge d’Instruction, l’abbé Emilien sera auditionné pendant 15 minutes au bout desquelles il lui sera délivré une ordonnance motivant la mise en détention provisoire de 6 mois. Il est à préciser que les tenants et les aboutissants de l’information judiciaire se trouvaient déjà dans l’ordinateur du Juge d’Instruction. Pour dire autrement que l’audition de l’abbé Emilien MESSINA était une simulation. Bref, tout était déjà arrêté et décidé. L’abbé Emilien MESSINA est donc ainsi envoyé en prison après 15 minutes d’audition. Dès qu’il a franchi la porte de la prison, tout le groupe conspiratiste a lancé une campagne de déstabilisation et son image terni dans les réseaux sociaux, publiant jusqu’à son acte d’écrou. L’abbé Emilien MESSINA subit depuis le 12 mai 2022 un matraquage psychologique et un acharnement, une torture morale à nul autre pareil. Il est accusé de corruption de la jeunesse, outrage à la pudeur en présence d’une personne mineure de 16 à 21ans suivi de viol et contamination de maladie contagieuse (VIH).
Le 12 mai 2022, après son incarcération, l’abbé Emilien MESSINA s’était fait examiné par le médecin de la prison et le résultat s’était avéré négatif ; pourtant accusé de contamination de maladie notamment le VIH à la supposée mineure (cf. bulletin d’examen).
Par la suite, une vérification de l’acte de naissance versé au dossier de procédure par la plaignante avait été faite à la Mairie de Yaoundé 1er où ledit acte fut établi. Ainsi, en date du 15 juillet 2022, Monsieur le Maire de la ville de Yaoundé 1er délivra après des fouilles minutieuses, une attestation de non existence de la souche. Un constat est fait par Maître FOUMANE FAME Sylvain Bernard, Huissier de justice près la Cour d’Appel du centre et les tribunaux de Yaoundé (cf. procès-verbal de constat de non existence de souche). Ces deux documents déposés chez le juge attestent clairement que l’acte de naissance de la présumée victime est illégal. Le 19 juillet 2022, l’abbé Emilien MESSINA sollicite un transport judiciaire auprès du Président du Tribunal de Première Instance de Yaoundé centre administratif à l’effet de vérifier la prise en charge de la supposée victime à l’Hôpital du jour de l’Hôpital Central de Yaoundé (service UPEC), établissement hospitalier du prétendu suivi médical de la susnommée. Ce transport judiciaire est fait et le 2 août 2022, une signification-commandement est faite par Maître FOUMANE FAME Sylvain Bernard, Huissier de justice près de la Cour d’Appel du centre et les Tribunaux de Yaoundé aux fins d’accéder aux registres physiques ou informatisés de l’Hôpital Central de Yaoundé (service de l’UPEC) pour constater la véracité ou pas des déclarations de Mademoiselle AYEMEYEME Barbara Hilary Chancy. Aux termes de cette opération, il sera donné à l’Huissier de justice par Docteur NTSAMA, Major de l’Hôpital central (service de l’UPAC), un dossier cartonné de couleur bleue où on retrouve les informations contradictoires à celles présentées dans la plainte à savoir : OMBGA AYEMEYEME Barbara Hilary Chancy, nom de la présumée victime dans l’acte de naissance tandis que dans le dossier médical, le nom qui y figure, est OMBGA Barbara. Une deuxième contradiction, c’est au niveau de son âge. Dans l’acte de naissance présenté dans la plainte, elle est née le 1er décembre 2001 à Yaoundé 1er, or, dans le dossier médical, elle est née le 1er janvier 2001. Nous constatons donc que la date de naissance n’est pas la même dans l’acte et dans le dossier médical. Le nom de la fille n’est pas le même. Toutes ces pièces à conviction avaient été versées dans le dossier ‘instruction.
Poursuivant dans la même lancée, dans le dossier médical annexé à la plainte, demoiselle OMGBA AYEMEYEME Hilary Chancy déclare avoir été testée positive au VIH SIDA dans une clinique médicale à Messamendongo par Yaoundé. Après investigations, il ressort pourtant du listing des aires de santé délivré par le Ministère de la Santé Publique que le centre médical en question n’existe pas selon le fichier du Ministère de la Santé Publique.
En conclusion au fond, l’abbé Emilien MESSINA n’est pas malade, la présumée victime n’est pas prise en charge à l’Hôpital central de Yaoundé (service de l’UPEC) comme présenté dans la plainte. Déduction faite, elle n’est pas malade. Le centre médical où elle dit avoir été testée positive, n’existe pas.
Au bout de toutes ces vérités, même la liberté provisoire a été refusée à l’abbé Emilien Messina. L’Archevêque de Bertoua a interdit à tout chrétien de rendre visite à l’abbé Emilien. Ce prêtre est abandonné à lui-même depuis son incarcération à la prison centrale de Bertoua. L’abbé Emilien MESSINA est donc faussement accusé et livré à la mort par sa hiérarchie qui est au centre de cette affaire. La fille dit dans la plainte qu’elle a été violée en 2019, alors que les messages qu’elle a adressés à l’abbé Emilien MESSINA datent du 9 Août 2020 à 22h 16 mn (cf. Messages de la fille).
Dans la forme, la procédure du procès de l’abbé Emilien MESSINA est entachée de plusieurs irrégularités graves. Ces exceptions d’ordre public ont été relevées par les avocats de l’abbé Emilien MESSINA à savoir :
Le Juge d’Instruction avait ouvert l’information judiciaire en date du 21mars 2022 avant le réquisitoire du Procureur de la République qui date du 11 avril 2022 (violation des articles 143 et 160 du Code de procédure pénale).
Dans le procès de l’abbé Emilien MESSINA, le Juge d’Instruction ne lui a pas notifié par ordonnance de se faire assister par son conseil (violation de l’article 170 alinéa 2 b) du Code de procédure pénale).
Dans le procès de l’abbé Emilien MESSINA, le Juge d’Instruction n’a pas délivré le procès-verbal de première comparution (violation de l’article 167 du Code de procédure pénale).
Dans le procès de l’abbé Emilien MESSINA, le Juge d’Instruction n’a pas délivré un mandat d’incarcération (violation de l’article 170 alinéa 6 du Code de procédure pénale).
Dans le procès de l’abbé Emilien MESSINA, le Juge d’Instruction n’a pas notifié par ordonnance le mandat d’incarcération (violation de l’article 218 alinéa 2 du Code de procédure pénale).
La Présidente du Tribunal de Grande Instance du Lom et Djérem/Bertoua, se fait donner les pièces manquantes au dossier par le Ministère public au 7e mois du procès, après le rabattement du délibéré lié aux exceptions d’ordre public soulevées par les avocats de l’abbé Emilien MESSINA (violation des dispositions de l’article 256 du Code de procédure pénale). Or, selon les dispositions légales, c’est à la juridiction compétente que le Juge d’Instruction remet tout le dossier à la conclusion de l’information judiciaire (cf. les dispositions de l’article 256 alinéa 5 du Code de procédure pénale) et les parties prenantes au procès se réfèrent au Greffier d’instruction pour accéder aux pièces du dossier.
Au prononcé du délibéré, la Présidente du Tribunal dit avoir accepté les exceptions d’ordre public soulevées par les Conseils de l’accusé mais les rejette parce qu’elles sont non fondées. Voilà sa décision qui n’est pas motivée du tout : en quoi les exceptions évoquées sont non fondées ? Quel article du Code de procédure pénale les rend non fondées ? C’est simplement déduire que la mission est de faire condamner à tout prix l’abbé Emilien MESSINA. C’est grave et honteux.
L’abbé Emilien MESSINA subit un acharnement quotidien depuis son incarcération. Il lui est demandé par force de rédiger une lettre d’excuse adressée à la fille. Son procès est tenu par l’Archevêque de Bertoua qui pèse de tout son poids sur les juges et demande de ne pas libérer l’abbé Emilien MESSINA malgré les preuves ressassées. Le procès de l’abbé Emilien MESSINA n’est pas judiciaire, Un prêtre est entrain d’être tué à Bertoua et son évêque a même interdit à l’avocat du diocèse de défendre son affaire et l’église garde silence. L’abbé Émilien MESSINA est abandonné à lui-même, il est en ce moment entrain de faire un AVC, C’est un scandale à Bertoua. C’est une honte pour l’Eglise catholique. La plainte est fausse avec toutes les preuves de même que le déroulement du procès dans la forme. Mais ce prêtre est toujours incarcéré. Le droit n’est pas dit dans le procès de l’abbé Emilien
Pièces jointes :
Convocation N°17- C13-2022
Ordonnance Motivant la Mise en Détention Provisoire
Bulletin d’examen de l’abbé Émilien MESSINA
Attestation de la non existence de la souche
Procès verbal de Constat de la non existence de la souche
Signification -Commandement
Procès verbal de constat Dossier Médical
Message de la fille, présumée victime
Ordonnance de Renvoi