Actualités of Wednesday, 28 June 2017

Source: cameroon-info.net

Mort mystérieuse d'un enseignant après quelques gouttes de 'Kitoko'

Les Whisky Kitoko Les Whisky Kitoko

Son corps a été découvert quelques heures seulement après qu’il ait ingurgité du « Kitoko » dans un bistrot en compagnie de ses amis.

La nouvelle s’est répandu comme une trainée de poudre à Monatélé, chef-lieu du département de la Lékié, région du Centre. Dans cette localité , un Professeur des Lycées d’enseignement Général (PLEG) a été retrouvé mort à son domicile par un voisin, venu lui demander de lui expliquer quelques exercices de mathématiques.

Or le matin du drame, il été aperçu en compagnie de ses amis dans un bistrot installé dans une station-service à essence.

« On a bu ici le matin, tout allait bien. Il a pris la route de chez lui deux heures après pour aller se reposer », raconte l’un des agents employé dans ladite station. A en croire certains témoignages, celui que l’on surnommait « Le Russe » était un adepte de consommation du whisky en sachet, précisément la marque « kitoko ».

En effet, comme tous les matins, le Russe se réveillait à 6h30 mn et allait directement prendre son sachet de whisky et un baton de cigarette. Et ce matin-là il n’a pas dérogé à la règle. « Il avait l’habitude de consommer ces sachets. C’était sa marque préférée. Avant même de débuter nos répétitions, il nous demandait 200 FCFA pour en acheter du Kitoko avec quatre bâtons de cigarettes. Soit disant qu’il serait fort. Mais j’étais loin de m’imaginer que c’est de là que viendrait sa mort », raconte Larissa que le défunt a tenu comme répétiteur.

Selon Le Messager du mercredi 28 juin 2017, la victime était accro à ces drogues qu’il consommait tous les jours. Malheureusement, cette consommation de plus a provoqué la destruction de ses poumons, étant à l’origine sans doute du coup de grâce. La dépouille de l’homme a été conduite à l’hôpital de district de Monatélé.

Une victime de plus de ces whisky de mauvaise qualité et extrêmement nocifs pour la santé des consommateurs. Ce drame interpelle les uns et les autres, mais surtout le Gouvernement qui continue de laisser sur les marchés, ces poisons qui tuent à petit feu.