Actualités of Tuesday, 13 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Motaze et Amougou Bélinga désavoués par Biya : Bruno Bidjang rétablit les faits

Le journal Kalara créé la polémique avec sa livraison du 13 septembre Le journal Kalara créé la polémique avec sa livraison du 13 septembre

Le journal Kalara créé la polémique avec sa livraison du 13 septembre. Selon le canard spécialisé des questions juridiques, Paul Biya aurait rappelé à l'ordre le ministre des finances Louis Paul Motaze et son collègue de la justice Laurent Esso dans l'affaire qui oppose la Direction générale des impôts au groupe l'Anecdote.

« Le chef de l'Etat conteste les largesses fiscales accordées à Jean Pierre Amougou Belinga notamment par le dégrèvement de 8,99 milliards de francs et le gel d'un recouvrement de 17,8 milliards en faveur de ses entreprises. Il ordonne au ministre des finances et son collègue de la justice le respect de la loi dans le traitement des dossiers concernant les inspecteurs des impôts », indique le journal Kalara.

Cette nouvelle sonne comme un désaveu des méthodes de Louis Paul Motaze qui est considéré comme un ami personnel de l’homme d’affaires Amougou Belinga. En effet le ministre des finance avait tenté à plusieurs reprises de soustraire le groupe l’ANECDOTE au paiement de ses dettes fiscales. Il avait fait suspendre la saisie des comptes bancaires des sociétés d’Amougou Belinga effectuée par le Directeur général des impôts avant de faire un rétropédalage pour demander à son ami de payer la partie non contestée de la dette.

Pour Bruno Bidjang, le journal Kalara raconte des contrevérités. Paul Biya ne s’est pas prononcé sur l’affaire qui oppose le groupe l’Anecdote à la DGI.
« Paul Biya a dit ça où? Dans quelle correspondance ? Adressé à qui et quand? Kalara justifie juste son magot, pendant ce temps , Jean Pierre AMOUGOU BELINGA et son Groupe avancent à grand pas… le chien aboie, la caravane passe… », a-t-il commenté sur Facebook.

Bruno Bidjang n’est pas le seul à douter de cette haute instruction de Paul Biya dont personne n’a vu la trace. Plusieurs internautes s’interrogent sur la crédibilité de l’information distillée par le journal Kalara.
« Kalara qui était un média sérieux au départ est aussi devenue une presse à gages », commente Jean Essiane, un internaute camerounais.