• Le ministre était au chevet des victimes

• Il a distribué une enveloppe aux rescapés

• Il se fait attaqué par les activistes sur la toile

Le Cameroun est en deuil, consécutivement au double drame qui a frappé le pays en cette période de Coupe d’Afrique des nations. Tout d’abord l’explosion meurtrière au Livs Night-Club et la bousculade à l’entrée du stade d’Olembé qui a été fatale à plusieurs personnes. Dans cette situation dévastatrice, les initiatives se multiplient. Hier, le ministre en charge des Sports et de l’Education physique et par ailleurs Président du COCAN 20-21, Professeur Narcisse Mouelle Kombi était au chevet des blessés du stade d’Olembé.

Il était porteur d’un message du couple présidentiel aux rescapés. Sur place la gratifiés les blessés sur leur lit d’hôpital des enveloppes dont le contenu n’est pas dévoilé. Mais très vite, les activistes ont récupéré cette image sur les réseaux sociaux l’accompagnant des commentaires plus u moins désobligeant à l’égard du ministre.

« En qualité de Président du COCAN 20-21 et de Ministre des Sports et de l’Education Physique, je me suis rendu ce jour au Centre des urgences de Yaoundé, au chevet des victimes de l’incident survenu hier à l’entrée sud du stade principal du Complexe Sportif d’Olembe, pour leur apporter le soutien et le réconfort du Comité local d’organisation de la CAN, et de l’ensemble du Mouvement Sportif National », a posté le ministre sur sa page Facebook.

Mais l’image le montrant en train de remettre une enveloppe à une victime a du mal à passer dans l’opinion.
« Tout dans ce pays est une mise en scène.Ici à l'image, ils montrent au monde entier que le Cameroun a de grands hôpitaux. Mr le ministre, et ceux du dispensaire de Messassi sont où ?Au fait, où sont les ambulances promises pour la CAN ? Pourquoi les gens étaient transportés dans les malles arrière de voitures en lieu et place des ambulances dont l'argent a été décaissé pour achat ? Je suis triste », a posté Annie Rose Biene Gouman

« S'il y'a quelque chose qui caractérise Biya et ses créatures c'est la corruption, l'achat des consciences et surtout la gestion archaïque des choses. Voilà des camerounais ayant survécu à la bousculade du stade et tout un ministre de la république se rend à leurs chevets avec des enveloppes qu'il leur remet en exhibant devant les caméras ! Pour prouver quoi ? Pour montrer quoi ? Pour convaincre qui ? J'oubliais que même en France et aux États-Unis lors des catastrophes similaires le ministre rend visite aux victimes avec des billets de banque », peste
Nzui Manto pour sa part.