Actualités of Wednesday, 23 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Mourir au pouvoir: cette prédiction de Mobutu dépoussiéré par Jean Bruno Tagne

Mobutu et Paul Biya Mobutu et Paul Biya

Pour Jean Bruno Tagne, tous les hommes sont des mortels, or les président sont des hommes. Ils sont donc eux-aussi des mortels.

Le journaliste auteur de plusieurs livres dont le plus récent est "L'Arnaque", Jean, Bruno Tagne n'a pas sa langue en poche. Il a l'habitude de cracher ses vérités, à qui veut l'entendre.

Dans une publication, il a craché sa vérité à propos de quelque chose qui arrivera tôt ou tard dans la République du Cameroun. Le président en tant qu'être humain va mourir un jour, comme est mort Mobutu du Zaïre. Encore que ce dernier est mort en exile.

"Président, mais humain d'abord. Du temps de sa fringante jeunesse et de son pouvoir triomphant, Mobutu proclamait : 'On ne dira jamais de moi : voilà l'ex-président du Zaïre, mais : ci-gît Mobutu, président du Zaïre'. Une façon de dire qu'il mourra au pouvoir. Et comme le sort sait faire des grimaces et mettre l'arrogant à sa place, Mobutu a été chassé du pouvoir et il est mort ex-président (!) à Rabat au Maroc le 7 septembre 1997...", écrit Jean-Bruno Tagne.

Dans une précédente publication, le journaliste a demandé au président de céder le pouvoir à un autre Camerounais capable de faire beaucoup mieux que lui.

"Il est clair qu'à travers cette publication, le journaliste s'adresse aux soutiens de Paul Biya qui crient victoire, depuis que le président est rentré au Cameroun, après plus de 45 jours hors des frontières du pays. La mauvaise passe que traverse le président Paul Biya depuis quelques semaines peut-elle être une chance unique pour lui-même et pour le Cameroun ? Prenons-nous à rêver. Après tout, ça ne mange pas de pain. Une chance pour lui parce que la nature lui donne la possibilité ultime - au cas où il plaise à Dieu il venait à se rétablir - de faire ce qu’il aurait dû il y a 5, 10 ou 15 ans en arrière : quitter le pouvoir pour dignement le céder à quelqu’un d’autre", écrit Jean Bruno.