Les Camerounais continuent de commenter le dernier passage du chef du département de la communication de la FECAFOOT sur Canal 2 International. En effet en plus de son arrogance qui lui est reprochée par certains téléspectateurs, Ernest Obama aurait aligné de nombreuses contrevérités.
Interrogé sur la nationalité du nouvel équipementier All One Sport, l’ancien directeur général de Vision 4 a déclaré que la société a plusieurs nationalités étant donné qu’il s’agit d’une multinationale. Cette réponse a fait rire les Camerounais car ils savent que toutes les multinationales ont une nationale. C’est le cas par exemple de Total Energies qui est française ou encore MTN qui est Sud-africaine. Toutes ces multinationales sont pourtant présentes dans plusieurs pays.
Pour l’enseignant Moussa Njova, cette réponse d’Ernest Obama n’illustre pas que sa volonté de mentir aux Camerounais. C’est une preuve de plus de l’ignorance du journaliste. Pour étayer ses propos ils remonte dans les archives pour ressortir un extrait de l’émission Tour d’Horizon dans lequel, le même Ernest Obama déclarait avec une sérénité déconcertante que le VIH/SIDA se transmettait par les pores de la peau humaine.
« A tous ceux qui disent, ou se disent, que la définition d'une multinationale faite par un certain responsable de la com n'était qu'une stratégie ou une pirouette .... N'oubliez pas que le même gars, avec toute l'assurance du monde, avait dit en mondovision que le SIDA se transmet par ... les pores ! Donc, là où d'aucuns verraient un stratagème, qui veut une certaine compétence, il ne s'agit que d'une lamentable ignorance », écrit-il.
Détracteur confirmé de Samuel Eto’o et son staff, Moussa Njoya s’était pourtant abstenu de commenter le rallongement de la durée du mandat du président de la Fecafoot et l’éjection de Gubai Gatama du comité exécutif de la FECAFOOT. L’homme se dit ne pas être surpris par ce qui se présente désormais comme les dérives autoritaires de Samuel Eto’o.
« A tous ceux qui m'interpellent sur mon silence . A quoi bon parler encore ? Juste pour le gloriole de dire qu'une fois de plus (de trop), je vous avais prévenu ? Non ! Trop peu pour moi ! », ajoute-t-il.