Dans une publication sur les réseaux sociaux, Laurent Dubois Njikam recadre les leaders des partis politiques camerounais. Il analyse les différents mouvements d'humeur au sein du MRC et du RDPC par exemple où il ne fait pas bon vivre actuellement.

Quand le leader politique est pris aux pièges de ses laudateurs qui constituent généralement son bataillon d’homme de confiance et d’exécuteurs de base besogne, c’est le combat politique, la vision et les convictions politiques qui volent en éclats.

L’une des batailles du leader politique est d’arriver à être au-dessus des calculs mesquins de son entourage immédiat, d’éviter autant faire ce peu d’être l’otage des intérêts obscurs qui finissent souvent par trahir le combat politique du leader.

Le leader politique doit donc comprendre que c’est par là politisation des conflits que s’exerce le leadership politique.

Il doit chercher à rendre publics des conflits qui autrement demeureraient occultes au profit des organisations et groupes dominants.

Il lui faudra alors justifier d’une autorité forte pour imposer ses convictions, briser des clans constitués autour de lui, afin de maintenir la confiance et l’estime du public.

Le leader politique doit enfin comprendre que, seuls demeurent les leaders dont les convictions subsistent à travers les contraintes où s’exercent la responsabilité et l’autorité. Un autre Cameroun est possible écrit Laurent Dubois Njikam