Actualités of Wednesday, 7 June 2017

Source: cameroon-info.net

Mutinerie : Biya veut punir les frondeurs

Une enquête sera ouverte Une enquête sera ouverte

Après avoir instruit des sanctions contre les grévistes, le chef supérieur des armées a ordonné une enquête.

Paul Biya veut en savoir davantage sur la grève d’une trentaine de militaires camerounais engagés dans la Force Multinationale Mixte (FMM), chargée de lutter contre Boko Haram. Revendiquant le payement des primes identiques à celles de leurs camarades de la Force des Nations Unies, les mutins avaient, le 3 juin 2017, posé des barricades entre les localités de Waza et Dabanga dans le département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord.

La Nouvelle Expression parue le 6 juin renseigne que le Président de la République, par ailleurs chef suprême des armées, a prescrit une enquête pour tirer la situation au clair. « Et cette enquête ne concernera plus seulement les militaires en colère, mais aussi l’examen des problèmes qu’ils ont posés. C’est dire qu’on peut découvrir d’autres diables que ceux qu’on croit déjà avoir identifiés », commente le journal.

Entre temps, le calme semble être revenu dans les rangs des hommes en tenue. Il faut dire que sans attendre et sur instruction de Paul Biya, les mutins ont immédiatement été arrêtés. Transférés à Yaoundé, ils « devront subir une procédure disciplinaire au bout de laquelle des sanctions exemplaires devraient être prises contre eux », mentionne LNE.

En rappel, en septembre 2015, des militaires camerounais engagés dans la force les Nations Unies en RCA ont manifesté à Yaoundé au retour d’une mission de deux ans. Ils revendiquaient déjà à l’époque le payement de certaines primes. Ils avaient obtenu gain de cause, étant donné que le gouvernement avait consenti à verser lesdites primes.

Les éléments de la FMM ont sans doute eu la mauvaise idée d’être inspirés par cet exemple.