Le directeur du cabinet civil Mvondo Ayolo est au cœur de plusieurs controverses. Le dernier acte qui a indigné plusieurs camerounais est celui de la photo rendue publique de l'audience accordée à Amougou Belinga et Basile Atangana Kouna. La une du journal Repères de ce lundi revient sur les eaux troubles du DCC.
« Nommé le 2 mars 2018, pour préserver et consolider l'image du chef de l'Etat, le directeur du Cabinet civil de la Présidence, davantage, s'illustre de façon permanente dans les scandales qui ternissent l'image du Cameroun, en même temps que la fonction sensible et hautement prestigieuse qu'il incarne. Dérapages en série en rapport avec des affaires de mœurs, son appétit vorace pour les biens immobiliers et la promotion de criminels économiques, qui révuisent les partisans de la morale et de l'éthique. Dans un contexte sociopolitique marqué par la rentrée scolaire 2022-2023, avec ses acteurs, des jeunes en quête de modèles et de repères », a écrit le média.
« La riposte ne s’est pas fait attendre, d’un autre journal de Yaoundé : Le point Hebdo. Une réponse du berger à la bergère au sujet de la Lutte et conquête du pouvoir. Avec le même sur titre : Mvondo Ayolo, et un titre réplique, plutôt anglicisé «The Target ... ». Dans la même verve, le droit de réponse du journal. Les professionnels de la haine sont à nouveau au taquet. L’arsenal est lancé dans une mécanique immuable. Tout y passe. L’ensauvagement des mots, la violence verbale, la presse, les réseaux sociaux. En vrai, le risque de fragmentation du corps social est à craindre. Les proches collaborateurs du Chef de l’Etat sont plus que jamais dans la nasse. La diabolisation de l’actuel Ministre, Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, a donc une origine : ôter au président Biya son dernier bouclier qui ne laisse rien passer. Pour cela, beaucoup estiment que l’argent peut tout faire. Embusqué dans les couloirs du Palais, tâche les comploteurs et les met à nu devant la République », a écrit camer.be