Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a exprimé ses condoléances et son indignation suite à l'embuscade qui a coûté la vie à cinq gendarmes près d'Eyumojock, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Cette attaque, attribuée à des miliciens séparatistes, soulève une fois de plus les enjeux sécuritaires dans cette zone troublée par les violences.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, le Premier ministre a déclaré : "Je voudrais exprimer mon indignation face au malheureux incident survenu hier matin sur la route Mamfe-Ekok, entre les villages d'Ayukaba et d'Eyangchang." Il a également rendu hommage au commandant de la brigade Eyumojock et à ses quatre hommes tombés en service, victimes de cette embuscade brutale.

Le Sud-Ouest du Cameroun est depuis plusieurs années le théâtre d'affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés revendiquant l'indépendance. Le Premier ministre lui-même a été la cible d'attaques antérieures.

En janvier, son domicile à Ekondo-Titi a été incendié par des individus armés, juste avant sa nomination au poste de Premier ministre. De plus, en 2017, alors qu'il était ministre chargé des missions à la présidence, sa résidence dans la région du Sud-Ouest avait été attaquée alors qu'il était en mission de conciliation concernant la crise anglophone.

Originaire de cette région, Joseph Dion Ngute comprend profondément les défis auxquels sont confrontées les forces de sécurité et la population locale.