Huit ans après la mort de son illustre épouse (belle-mère de Paul Biya le président de la République du Cameroun), son époux Ernest MBOUTCHOUANG, a été emporté dans l'au-delà le 10 novembre dernier, par une maladie insidieuse qui le rongeait depuis plusieurs années.
En cette occasion douloureuse, une messe œcuménique sera dite en sa mémoire, ce jeudi 22 décembre, à 18 heures, en son domicile, au quartier Anguissa à Yaoundé, révèle 237online.
Par rapport à son décès, des polémiques sont nées et ternissent des réputations dont celle une ministre de la République.
La nature de la prise en charge de ce malade « peu ordinaire » et celle de « son évacuation sanitaire » en Europe.
Selon certaines sources, pendant que « papa Ernest », comme l'appelaient affectueusement ses proches, décédait, ce digne fils de la région de l'Ouest était pratiquement seul dans cet établissement hospitalier.
Selon le Zenith, toutes choses qui auraient valu à la ministre accusée une véritable levée de boucliers, de certains responsables de la présidence, qui s'insurgeaient contre son outrecuidance de faire " clandestinement" sortir du pays le « père » de la première dame, pour ainsi dire.
Poursuivant, le confrère indique que le peu d'intéressement sur le cas Ernest Mboutchouang suscite bien des questions. Surtout lorsqu'on sait comment les malades qui bénéficient de l'évacuation sanitaire de l'Etat, comme le soulignait fort opportunément J.P Rémi Ngono, sont souvent maternés, toutes les précautions étant prises pour une meilleure prise en charge dans les établissements hospitaliers de renom comme l'Hôpital américain de Paris ou encore l'Hôpital universitaire de "la Pitié-Salpêtrière" de la même métropole en France.