Actualités of Sunday, 15 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Nécrologie : le Cameroun frappé par un nouveau deuil, l'adjudant-chef Ze Bella du groupe Zanguelewa n’est plus

Le défunt Le défunt

La culture camerounaise est de nouveau frappée par un deuil. Nous avons appris ce dimanche le décès de l'adjudant-chef Ze Bella du groupe Zanguelewa. Selon les informations il est mort à son domicile à Mfou à une dizaine de kilomètres de Yaoundé. Pour le moment rien n’a filtré sur les cause de cette disparition.


« Nous sommes en 1986. La télévision camerounaise fait ses premiers pas. Sur le petit écran, un clip des Golden Sounds est très souvent diffusé. Le film met en scène des hommes : Guy Dooh, Ze Bella, Eyebe et Kojidie, quatre gendarmes en service à la garde présidentielle.
Sur un rythme cadencé qui rappelait les entraînements des militaires, les Golden Sounds égayent les téléspectateurs. Le groupe est très vite adopté par le public. Un auditoire attiré non seulement par son originalité, mais aussi par la variété des rythmes musicaux. Ils font à la fois du high-life, du makossa, du bikutsi et de la musique zoulou. Ils s'habillent en uniforme militaire, et exhibent des ventres bedonnants et des arrières-trains grossis par des chiffons. Tous ces éléments changent positivement l'image sévère que beaucoup ont du militaire à l'époque. Avec le titre Zangalewa, les Golden Sounds font un tabac. Et Claude Tchameni, le producteur de la maison Ebobolo Fia, leur versera un cachet de 30 millions de Fcfa. », lit-on sur www.bonaberi.com

« Par ailleurs, une fois parti à la retraite, Ze Bella, l'autre membre fondateur du groupe, va continuer de chanter. Dans son dernier opus, l'ex-membre des Zangalewa chante pour les femmes du monde. Aujourd'hui encore, la couleur de sa voix et son timbre restent évocateurs. Comme autrefois, lorsqu'avec les autres membres du groupe, il fit irruption sur la scène musicale camerounaise. Il garde cependant les séquelles d'un accident survenu lorsqu'il était dans la presqu'île de Bakassi. Quant à Guy Dooh, la barbe taillée en cerceau, le ventre proéminent, l'adjudant-chef n'a pas vraiment changé. Des années après le succès du groupe, le gendarme a gardé son embonpoint. Il a peut-être du mal à perdre ces quelques kilos en trop qui lui ont valu le surnom de Big Bèlè (gros ventre, en pidgin english) et qui ont contribué à le rendre davantage célèbre. Une notoriété dont il jouit toujours. Dans la ville de Douala, où il a été affecté, il ne passe pas inaperçu. Ce vendredi 11 novembre 2005, au quartier Bonapriso où Guy Dooh vit, ses voisins ne se lassent pas de se retourner à son passage et de lui lancer un mot aimable. C'est la même attitude à la 2ème région de gendarmerie où il officie désormais. Autant de choses qui le poussent à revenir sur la scène musicale. "Je viens de finir mon album. J'attends que mon producteur le mette sur le marché", dit-il. Semaine Mindef, le titre de cet album, relate l'ambiance qui suit la période des salaires chez les militaires », précisait le Quotidien Mutations