Cela fait deux ans déjà que le massacre en question a eu lieu. En effet, le samedi 24 octobre 2020, le complexe scolaire privé Mother Francisca International Bilingual Academy de Kumba, dans la région du Sud-Ouest, est pris d’assaut par un groupe d’hommes armés.

Personne n’a revendiqué les meurtres, mais le gouvernement a blâmé les séparatistes armés qui ont appelé au boycott de l’éducation dans les régions anglophones depuis 2017.

Sept enfants au moins sont tués (Jenifer, Rema, Syndi, Princess, Victory, Telma, Renny) et près d’une quinzaine d’autres sont blessés. Un massacre qui a soulevé une vague d’horreur et d’indignation.

Le complexe scolaire privé « Mother Francisca International Bilingual Academy », situé en pleine ville, n’a lancé ses activités qu’en début d’année scolaire 2020/2021.

Dans une tentative de fuite, certains élèves sont blessés en sautant du second étage du bâtiment15. Des blessés sont conduits vers l'hôpital de district de la ville.

La raison pour laquelle l'école a été ciblée reste inconnue et inexpliquée, mais le sous-préfet a déclaré que des insurgés sécessionnistes étaient derrière l'attaque.

Les séparatistes ont l'habitude d'attaquer les écoles, que certains d'entre eux considèrent comme des cibles légitimes parce que la langue française y est enseignée comme une matière obligatoire.

Le Conseil de gouvernement de l'Ambazonie a rapidement affirmé posséder des preuves de la responsabilité de l'armée camerounaise, tandis que le gouvernement intérimaire de l'Ambazonie a établi un parallèle avec le massacre de Ngarbuh. Le ministre camerounais de la Communication, René Sadi, a fermement nié l'implication de l'armée camerounaise.

L'on apprend de notre confrère Equinoxe Télévision que le dernier survivant de cette tuerie s'est éteint il y a quelques jours.