Grand penseur du mouvement Kémite, Kalaka Omotundé a inspiré directement ou indirectement plusieurs jeune africains qui se sont lancé dans des œuvres qui leur tenait à cœur. C'est le cas du Camerounais membre du MRC, Fosting Nzodjou. Après la mort du prof Omotoundé, Nzodjou lui rend hommage à travers la publication ci-dessous.
"Pourquoi j'ai créé le Club Afrique VISION ? C'est ce savant qui nous à quitté aujourd'hui, le professeur Kalala Omoutunde, qui m'avait soufflé à l'oreille un jour à Paris lors d'une conférence.
"Fotsing, tu t'intéresse à l'histoire de l'Afrique, à l'égyptologie, aux traditions et aux savoirs, c'est bien parce que toi tu es déjà illuminé et intié. Nous ne pouvons pas tous mener le même combat, surtout que les combats sont multiples. Mais je te rappelle que tu es bien outillé pour emmener les jeunes africains vers la création des richesses, richesses sans lesquelles nos mouvements ne peuvent vraiment avancer. Tu es de ceux qui pense qu'on devrait former tout le monde sur les questions de monnaie, d'économie, d'entrepreneuriat et d'intelligence économique. Tout en les faisant comprendre que sans leur culture, tradition, histoire et savoirs, ils ne pourront pas avancer". Et dès ce jour, j'avais compris mon combat.
C'est ainsi que dès mon retour en 2015 au Cameroun, je crée le COPOJA avec 5 représentations en Afrique. Benin, Congo, Togo, Mali et Burkina. À l'introduction des projets Économiques, les membres, nouveaux Kamites trouvent que l'argent n'est pas le problème du continent, que nous devons plutôt sensibiliser. A moi de les demander comment nous allons faire pour avancer puisque l'église a ses propres entreprises. Comment les Kamites feront sans moyens ?
Après seulement un an de fonctionnement avec des centaines de membres, le COPOJA meure car mon orientation n'est pas épousée par les membres.
En 2017, à mon second retour au Cameroun, je change de concept et lance le CLUB AFRIQUE VISION. Un mélange de savoirs africains, d'économie, d'entrepreneuriat et de culture.
Et en 5 ans, nous avons fait l'essentiel, et nous continuons à faire.
Ce professeur restera un des jalons de la renaissance Africaine".