Des sources bien introduites révèlent que la séance de travail du Comité ad hoc interministériel en charge de la gestion de la crise anglophone du 12 janvier 2017 n’a pas accouché d’une souris comme semblaient le dire certaines personnes.
Dans son édition du 13 janvier 2017, le quotidien Le Jour rapporte qu’en dépit du fait que la presse ait été tenue loin de ces négociations, elle a pu glaner çà et là des informations des sources dignes de foi. Lesdites informations sont que le Gouvernement et les syndicalistes des enseignants grévistes rendus sont tombés d’accord sur trois points. Il y’en a au total quinze inscrits à l’ordre du jour.
Il s’agit donc, liste le quotidien du «redéploiement des personnels enseignants dans les deux sous-systèmes d’éducation». Il faut dire que Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le Ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC) le 6 janvier dernier a procédé à la réaffectation de 131 professeurs, dont 106 dans la zone anglophone.
Il reste précise le quotidien, «les personnels administratifs et enseignants des universités de Buéa et Bamenda pour l’enseignement supérieur et le cas marginal des écoles primaires et maternelles». L’autre point sur lequel le Gouvernement et les syndicalistes sont tombés d’accord est la création d’une école nationale supérieure polytechnique pour les anglophones, à brève échéance.
Toutefois en parlant de l’ambiance qui prévaut dans ces assises, le quotidien souligne qu’en se référant au rythme des travaux d’hier, la session devrait durer plusieurs jours. «Malgré les plaintes de séquestration faites la dernière fois par les syndicalistes enseignants, les autorités administratives n’ont pas dérogé à l’option de la militarisation de la ville», ajoute-t-il.
Les services du Gouverneur de la Région du Nord-Ouest qui abrite ces travaux ont été placés sous contrôle des unités spéciales de la police et de la gendarmerie.