Actualités of Tuesday, 17 January 2023

Source: www.camerounweb.com

NECROLOGIE : Bamendjou en deuil à l’issue des 70ème anniversaire, un tragique accident a tué 2 personnes

Image de l'accident et d'un défunt Image de l'accident et d'un défunt

En ce début d’année 2023, le Cameroun renoue avec les accidents de circulation. Les routes camerounaises continuent d’endeuiller les familles et les communautés. La communauté Bamendjou qui a célébré les 70 ans récemment a perdu deux de ses fils. C’était dans un tragique accident.

« C'est vraiment triste pour toute la communauté Bamendjou et du quartier Batounta en particulier sans oublier la famille NDEUK ainsi que la famille Biologique de notre papa grand père au nom de Papa Bathelmie Fokoue décédé avec son dernier fils de suite d'accident de circulation sur l'axe Yaoundé Bafoussam plus précisément à Éfock non loin d'Obala au retour du CHEPAN et 70 ème anniversaire du Fo'o Bamendjou samedi dernier. Toutes nos condoléances à la famille et que la leurs âmes repose en paix. Association des jeunes dynamique de Bamendjou AJDB (l'info assurée sur le village Bamendjou) », lit-on.

« La communauté Bamendjou dans la région de l'Ouest est en fête. Elle célèbre en ce début d’année, le long règne de son roi Fo'o Sokoudjou Jean-Philippe Rameau, depuis 70 ans au trône. Une célébration qui va connaitre ce week-end de nombreuses articulations dont un colloque international sur le rôle des chefferies traditionnelles sans la préservation de la paix en Afrique. Une vie de monarque débutée à la prime adolescence. Ainsi peut-on résumer la vie passionnante de Fo'o Sokoudjou, Jean-Philippe Rameau, roi des Bamendjou. Le jeune roi accède au trône en 1953 et n'est alors âgé que de 13 ans. Commence pour lui un long règne qui, 70 ans plus tard en fait aujourd'hui le doyen des chefs traditionnels au Cameroun. Un chef redouté est respecté autant que craint et controversé. Dans les années post indépendances, il était déjà réputé chef nationaliste, proche des combattants de l'UPC. La légende rapporte que pour avoir refusé de faire de sa chefferie en passion et un relais de l'administration camerounaise de l'époque, celle-ci fut tout simplement brûler. Il l’a depuis totalement reconstruite », précisait RFI