• La crise anglophone est sur toutes les lèvres
• Elle emporte beaucoup de personnes
• Amnesty International suit la situation de près
Le Cameroun est depuis quelque temps émaillé par des violences qui entraînent des morts et d’importants dégâts matériels. Il ne se passe pas un jour sans qu’une partie du territoire soit confrontée à de mauvaises nouvelles comme des attaques terroristes, des assauts des groupes séparatistes, etc.
L’Organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International ne fait pas la sourde oreille face à la situation irrespirable qui règne au Cameroun, surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO). Elle met l’Etat dirigé par Paul Biya devant ses responsabilités à travers une déclaration publiée sur les réseaux sociaux.
Les personnes prises pour cible incluent sept (07) défenseur·e·s des droits humains et un cyber-militant, qui ont tous dénoncé des violations des droits humains et des abus dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, où ont lieu des affrontements entre les forces armées et des groupes séparatistes armés.
Les autorités camerounaises doivent veiller à ce que les défenseur·e·s des droits humains puissent travailler sans avoir à subir d’actes d’intimidation ni de représailles.
Amnesty International demande aux autorités camerounaises de garantir la sécurité de ces défenseur·e·s des droits humains et de veiller à ce qu’ils puissent continuer à effectuer leur travail dans un environnement sûr et favorable.
Il faut diligenter de toute urgence une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces menaces et d’autres abus commis contre les défenseur·e·s des droits humains.
En réalité, Amnesty International fait cette déclaration parce qu’il a été donné à l’ONG d’apprendre que des militant·e·s sont menacés de mort pour « avoir dénoncé des violations des droits humains et d’autres abus dans les régions anglophones », relaie le site Actu Cameroun.
Amnesty International est une organisation non gouvernementale internationale qui promeut la défense des droits de l'Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.