Actualités of Saturday, 10 September 2022

Source: www.camerounweb.com

NOSO : après la mort d’un soldat, plusieurs maisons incendiées à Bamenda

Le Bir est accusé Le Bir est accusé

C’est le cycle infernal dans le NOSO. Depuis plusieurs années cette guerre entre faction séparatistes et force loyaliste ne fait que faire des victimes de part et d’autres. Bamenda, principale ville de la zone Anglophone du Cameroun connaît ces derniers jours une spirale de violence inouïe. Des affrontements entre factions séparatistes et élément du BIR ont fait des victimes aussi bien dans les rangs des Ambaboys que des militaires. Seulement, après les affrontements, l’on apprend qu’il y a eu une expédition punitive dans la localité.
Selon les informations relayées par le lanceur d’alerte Nzui Manto, plusieurs maisons ont été brulées, à Mankom(Bamenda). Il pointe du doigt les soldats du BIR.

« Des soldats de l'armée camerounaise incendient plusieurs maisons après la mort de l'un des leurs, tué par les ambazoniens. Suite à la mort d'un militaire après une confrontation entre soldats du régime et ambazoniens à Mankom, des éléments de l'armée vont venger la mort de leur collègue en incendiant plusieurs maisons appartenant aux civils », accuse Nzui Manto.

Pour le moment, aucune autre source indépendante ne situe pas clairement les responsabilités.



NOSO/ Vengeance : un nouveau militaire abattu par les Ambaboys

La guerre se poursuit dans la zone anglophone du Cameroun. Malgré la montée en puissance de l’armée régulière avec le déploiement récent des forces spéciales, les séparatistes ambazoniens ne désarment pas. Ils gardent toujours leur force de nuisance. Après avoir perdu ces derniers jours des chefs de guerre redoutables, ils essayent de faire des contre-offensives qui viennent d’être fatale à un soldat camerounais.

Selon les informations, le soldat en question a été abattu par une faction séparatiste à Bamenda, chef-lieu du département de la Mezam et de la région du Nord-Ouest. « Le jeune soldat Ateba a trouvé la mort lors d'une embuscade tendue par les ambazoniens », a indiqué Nzui Manto, le lanceur d’alerte qui informe régulièrement sur la crise anglophone.