Actualités of Monday, 4 July 2022

Source: www.camerounweb.com

NOSO : des Camerounais plaident pour la libération d’un chauffeur de camion

Human Right Watch change de discours Human Right Watch change de discours

Les jours passent et les atrocités se poursuivent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Le groupes armés séparatistes qui sèment la terreur de cette partie du Cameroun ont capturé un chauffeur de camion de la société Guinness. Ce dernier déshabillé présente des traces de tortures sur son corps de part et d’autre. Les internautes sensibles à son cas, plaident pour sa libération. Ils estiment que ce dernier n’est ni un militaire, ni un protagoniste de la crise. Il vaquait à ses occupations pour subvenir aux besoins de sa famille.

« J'ose pas imaginer la douleur de sa famille et ses proches. Qu'est ce les enfants diront si a jamais ils tombent sur cette vidéo ? C'est choquant mais nous devons garder espoir que tout peut aller pour lui. Courage à la famille », « Je prie seulement le Seigneur tout puissant que ces gens ne lui appliquent pas l'article 37 », « Pensez à sa femme et a ses enfants svp. svp seulement », « Libérez le et non à la guerre au Noso ».



Human Right Watch change de discours

Accusée d’être un soutien aux groupes armées séparatiste des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameron, l’ONG internationale Human Rights Watch surprend plus d’un avec un rapport accablant qui détaille les exactions commises par les Ambazoniens depuis le début le début de la crise anglophone.

La recrudescence des actes de violence contre les populations civiles dans cette partie anglophone du Cameroun inquiète l’organisation de défense des droits de l’homme qui interpelle les leaders séparatistes. En effet l’année de 2022 est particulièrement meurtrière au Noso. Les séparatistes sont accusés d’avoir communs de nombreux crimes sur le compatriotes (viols de mineurs, meurtres, kidnappings..).

Human Rights Watch a partagé ses conclusions avec les représentants des trois principaux groupes séparatistes, le porte-parole et le vice-président du Ambazonia Interim Government (Sako), Christopher Anu et Dabney Yerima, le chef de la défense des Forces de défense d’Ambazonie (ADF), Capo Daniel ainsi que le président du Mouvement de libération du peuple africain, Ebenezer Derek Mbongo Akwanga. Seul Capo Daniel a répondu à Human Rights Watch.