Actualités of Sunday, 23 January 2022

Source: www.camerounweb.com

NOSO : deux militaires et une fille tués par balles dans une rocambolesque affaire de s3xe

Les deux militaires tués Les deux militaires tués

• Un militaire a surpris sa copine avec son meilleur ami

• Il n’a pas hésité à descendre les deux

• Il sera exécuté à son tour par d’autres militaires

C’est une affaire assez rocambolesque, un véritable drame qui vient de plonger l’armée camerounaise dans un deuil. Ce ne sont pas les combattants Ambas qui viennent de tendre un guet-apens aux militaires Camerounais engagés dans la guerre dans le NOSO, mais le « sexe ». Oui, à cause d’une affaire de jupon, deux militaires et leur concubine viennent de passer de la vie à trépas, dans une circonstance, digne d’un film hollywoodien.

C’est le lanceur d’alerte N'zui Manto qui relate l’histoire sur sa page Facebook. Le drame s’est produit à Banekuma dans la Région du Nord-ouest.

« Un drame vient de se produire à l'instant à Banekuma où des soldats sont engagés dans la lutte contre les ambazoniens. Le militaire ASSOMO du 52e BIM avait trouvé son bébé avec lequel il se sucrait à la fin de chaque mission. Mais voilà que son ami le plus fidèle lui rappela sans cesse que la meilleure kola se consomme au moins à 3. Métaphore qu'il ne comprit point jusqu'à ce soir où il surprit ce dernier entrain de larguer un léger sur son bébé. Se sentant doublement trahi, ASSOMO va faire usage de son arme abattant de sang-froid son ami et la fille. Ses camarades vont à l'heure tour appliqué conformément à la loi du talion œil pour œil dent pour dent exécuter Assomo qui va rendre l'âme sur le champ sans aucune autre forme de procès », relate le lanceur d’alerte.

Il s’agit d’un drame qui pourrait être évité tout de même. Certainement, la hiérarchie militaire va situer l’opinion dans les heures à venir.
Rappelons que le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, régions anglophones du Cameroun, sont en proie, depuis plus de quatre ans, à un sanglant conflit entre des groupes armés qui réclament l’indépendance des deux régions sous le nom d’Ambazonie et les forces de défense camerounaises. Une partie de la minorité anglophone s’estime marginalisée au Cameroun, ancienne colonie française peuplée majoritairement de francophones. Les civils sont fréquemment pris à partie et victimes d’exactions des deux camps, selon des ONG internationales et l’ONU.