Ces dernières heures, l’information retentissante selon laquelle des militants ambazoniens sont impliqués dans une sérieuse procédure judiciaire aux Etats-Unis fait le tour des médias et des réseaux sociaux.

Pendant ce temps, la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) est toujours d’actualité au Cameroun.

Plusieurs personnes (civils et formes armées camerounaises) ont déjà perdu la vie dans les affrontements dans ces parties du pays qu’on appelle l’Ambazonie.

D’autres citoyens sont également blessés, sans oublier les nombreuses infrastructures saccagées dans la zone.

Le web journaliste togolais Michel Biem Tong a exprimé son point de vue sur sa page Facebook mercredi le 30 novembre 2022.

Comme on peut le voir dans sa publication ci-dessous, il n’est pas allé de main morte avec le gouvernement présidé par le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Procédure judiciaire contre 03 militants ambazoniens aux Etats-Unis : un autre non-événement

Franchement, la horde de primitifs et villageois qui dirige le Cameroun est vraiment grave quoi.

Elle pense pouvoir instrumentaliser les juges américains contre des militants ambazoniens aux USA comme c’est très souvent le cas des magistrats sans ***ouilles du Cameroun.

Ce qu’elle oublie est que la loi américaine non seulement autorise à tout citoyen sur son sol l’usage d’une arme à feu en légitime défense mais aussi est très attaché à la liberté de pensée et d’expression.

Au lieu de dilapider de l’argent du contribuable camerounais pour le paiement des honoraires de l’avocat-débrouillard Me Nsahlai, le régime criminel et voyou de Paul Biya gagnerait à dire aux Camerounais ce que sont devenus les procédures pénales contre d’autres militants anglophones aux USA tels que Eric Tataw, Tapang Ivo, Chris, Edith Ngang et bien d’autres victimes depuis 2019 de son harcèlement judiciaire.

Il ne franchira jamais ce pas car toutes ces affaires ont été classées sans suite par des juges américains.

Alors inutile de hausser la poitrine dans une propagande moyenâgeuse et de penser que des résultats différents pourraient découler d’une même stratégie usitée par le passé.