Actualités of Tuesday, 28 June 2022

Source: www.camerounweb.com

NOSO : le milicien ‘Moja Moja’ enlève et torture violemment de présumés Ambaboys (vidéo)

Moja Moja estredouté par les Ambaboys Moja Moja estredouté par les Ambaboys

Ewome Eko John alias Moja Moja, chef du village de Bwassa dans la subdivision de Buea, également membre de l'unité militaire d'élite du Cameroun, le Bataillon d'intervention rapide -BIR, fait de plus en plus parler sa réputation dans ce sanglant conflit dans le NOSO.

Mais l'homme s'illustre maladroitement dans les combats entre les militaires du BIR et les sécessionnistes armés.

Il vient de faire parler de lui une fois de plus en arrêtant un individu qu’il soupçonne d’être un combattant séparatiste. Il a pris soins d’amener son otage à dans sa maison qu’il a exhibé comme un trophée de guerre.

« Moja moja, chef de village dans le sud-ouest et militaire du BIR capture des civils qu'il accuse d'être ambazoniens ou proches de ceux-ci puis, les ramène à son domicile et les torture », a publié le lanceur d’alerte Nzui Manto.







NOSO : le chef Moja Moja capture un Amba Boy vivant (vidéo)


Le Cameroun fait parler de lui dans la presse nationale et internationale avec un accord de coopération militaire signé avec Moscou le 12 avril 2022. Cette nouvelle collaboration devrait permettre à l’Etat du Cameroun de venir militairement à bout des groupes armées sécessionnistes des régions anglophones sans oublier la secte islamique Boko Horam dans la région de l’Extrême Nord. En attendant la concrétisation de ce nouvel accord, les affrontements se poursuivent sur les différents fronts. Le très controversé chef traditionnel et militaire (membre du BIR), Moja Moja crée le buzz avec une nouvelle vidéo dans la quelle il déclare avoir combattu plusieurs Amba Boys.

Moja Moja indique avoir eu des changes de coups de feu avec les groupes armés pendant une demi-heure. Il précise avoir blessé plusieurs combattants ambazoniens et récupéré de nombreux téléphones portables. Le plus grand butin de Moja Moja durant cette opération est sans doute l’arrestation d’un présumé combattant ambazonien. Il dit l’avoir maitrisé seul, les mains nues.