Le 3 septembre 2024, les Etats Unis d’Amérique via leur ambassade au Cameroun condamnent « toutes les formes de violence contre les civils ». Dans un document rendu public mardi dernier, les Américains expriment leur préoccupation face à cette nouvelle évolution de la crise qui perdure. « Nous sommes profondément préoccupés par les récents incidents et menaces dans les régions du NordOuest et du Sud-Ouest du Cameroun, comme nous l’avons été tout au long de la crise ».

Cet appel intervient au lendemain du décès d’un conducteur de moto et l’incendie d’un taxi dans la ville de Buea, région du Sud-Ouest par des hommes armés. Ces violences seraient commises en représailles contre la violation de la journée de ville morte décidée chaque lundi par les séparatistes. L’attaque perpétrée une semaine avant la rentrée scolaire, fait craindre des violences sur des membres de la communauté éducative dans un contexte où les séparatistes interdisent l’ouverture des écoles dans les régions en crise.

L’ambassade des Etats-Unis rappelle que l’éducation est un droit fondamental de l’enfant. « Les écoles sont des sanctuaires pour l’apprentissage et les enfants ne doivent pas être empêchés de suivre les cours ». En condamnant les violences et l’usage de la force, le pays de l’Oncle Sam réaffirme « la nécessité d’adopter des approches pacifiques pour résoudre les problèmes politiques et sécuritaires complexes ».