Actualités of Thursday, 5 January 2023

Source: www.camerounweb.com

NOSO : les éléments de ‘No Pity’ élimine un militaire des forces spéciales

Photo de la victime Photo de la victime

Depuis quelques mois, les militaires des forces spéciales traquent les factions séparatistes dans le NOSO en proie à une guerre séparatistes. Presque quotidiennement, l’on assiste à des attaques et des répliques venant des camps belligérants. Une nouvelle attaque de la part d’un groupe séparatiste a été fatale à un soldat du BIR. L’on attribue une fois de plus à des groupe proche du redoutable Général ambazonien No Pity qui continue de faire régner la terreur.

« C'est au quartier Choumbo que dans une mare de sang la dépouille criblée de balles du gendarme Emva Emva Yvan matricule 31295 a été découverte. Selon une source l'homme en tenue serait tombé lors d'une embuscade tendue par les ambazoniens. La dépouille a été acheminée à la morgue de l'hôpital régional de Bamenda », a publié le lanceur d’alerte Nzui Manto



NOSO : les Ambazoniens frappent et humilient Biya après son discours


Dans son discours à la nation du 31 décembre 2022, Paul Biya a rassuré l’opinion nationale sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon le président de la République, le retour de la paix dans cette région a d’ailleurs permis le démarrage du plan de reconstruction des régions anglophones.

«Grâce au lien Armée-Nation, la collaboration entre nos forces de défense et les populations a contribué à réduire, de manière significative, les menaces terroristes dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le calme retrouvé a permis d’enregistrer des progrès appréciables dans la mise en œuvre du Plan de Reconstruction et de Développement de ces régions. », a déclaré le chef de l’Etat.

Sur le terrain, les nouvelles ne sont pas aussi bonnes. Ce lundi 2 janvier en guise de réponse aux déclarations de Paul Biya, les groupes armés séparatistes ont ordonné une ville morte à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Comme le montrent les images, le mot d’ordre a été scrupuleusement respecté au centre-ville. Les boutiques et services sont fermés. Tous craignent les représailles des Ambazoniens qui traitent ceux qui osent les défier comme des traitres au service du pouvoir de Yaoundé.

La guerre au Noso fait chaque jour des victimes. Cette semaines au moins un militaire camerounais a perdu la vie dans la région du Nord-Ouest où les groupes terroristes menacent de relancer les hostilités.