• L’attaque a eu lieu ce vendredi dans la matinée
• Elle a été fatale à trois Gendarmes camerounais
• Les autorités locales ont confirmé l’attaque
Pas de répit pour les belligérants dans la partie anglophone du Cameroun, en proie à une guerre de sécession qui continue de faire des victimes. La série noire des attaques semble reprendre. L’on annonce la mort de trois Gendarmes camerounais à Jakiri, une localité du Nord-Ouest.
Selon le site politudenews.com, des attaques ont eu lieu ce matin dans la localité de Jakiri notamment à Dzekwa, entre militaires camerounais et une action séparatistes
« Avec l’utilisation d’engins explosifs improvisés (EEI), les combattants séparatistes ambazoniens ont tendu une embuscade aux forces gouvernementales en route vers Jakiri pour rechercher et anéantir l’armée de Bui Air Force, une force locale ambazonienne qui opère dans la région depuis longtemps. Selon le Bui Air Force, cette attaque visait à venger la mort de leur commandant qui a été tué par l’armée camerounaise plus tôt cette semaine. D’après une séquence vidéo obtenue sur les lieux de l’action, des coups de feu ont été entendus. Un corps nu présenté comme celui d’un militaire a été présenté au marché. Un autre civil originaire de Tadu est mort dans les tirs croisés entre l’armée camerounaise et les combattants séparatistes ambazoniens. Trois autres membres des forces armées camerounaises ont été tués à Jakiri. Une chasse à l’homme a été lancée », annonce le site.
L’attaque ayant visés et tués ces éléments de la gendarmerie a été confirmée par des autorités locales. « Dans les premières heures de vendredi, un groupe armé séparatiste a attaqué le poste de l’armée stationné au marché de Jakiri », a précisé Wirngo Buba Kibo à l’agence Anadolu. Il est le maire de la localité de Jakiri.
Le maire de la ville de Jakiri est par ailleurs revenu sur les circonstances de l’attaque meurtrière qui endeuille encore les forces de défense et de sécurité du Cameroun. « Après quelques minutes d’affrontements, les séparatistes se sont retirés. Quand la population est arrivée sur les lieux de l’attaque, elles ont découvert les corps de trois gendarmes dans une mare de sang », a relaté Wirngo Buba Kibo. Sur les réseaux sociaux, des séparatistes ont revendiqué l’attaque meurtrière montant par ailleurs le matériel militaire, récupéré après l’attaque meurtrière.
Le cycle infernal de violence reprend malheureusement ses droits au détriment des populations civiles qui payent le lourd tribut