• Les anciens Ambazoniens crient leur colère

• Ils accusent Yaoundé de trahison

• Les groupes armés séparatiste sont de plus en plus isolés

L’ancien combattant sécessionniste Nambere n’est pas content de la situation actuelle dans les régions anglophones du Cameroun. Le jeune camerounais qui a déposé les armes se dit flouer par les autorités camerounaises. Il dénonce les multiples exactions des militaires dans le NOSO et l’arrestation de ses camarades qui ont déposé les armes comme lui. En effet le nommé Ekondo Titi a été arrête il y a quelques semaines alors qu’il transportait une certaine quantité de carburant de la contrebande.

« Nambere crache le feu alors que le gouvernement camerounais ne tient pas ses promesses. Il dit qu'il a décidé de déposer ses armes parce qu'il ne voulait pas plus de morts, mais il voulait la paix, car le gouvernement a promis qu'il ferait en sorte que la paix revienne. Mais aujourd'hui, ce n'est pas pareil,
Il a poursuivi en disant que les militaires l'ont même enfermé à Ekondo Titi. Et un autre ancien combattant du nom de Jeol », lit-on sur la plateforme pro-ambazonien qui a diffusé les vidéos de l’ancien combattant séparatiste.





Multiples sanctions

Le bras armé de l'Etat virtuel d'Ambazonie dénommé Ambazonia Defense Forces (ADF) est dans le viseur de Facebook. Le réseau social américain a inscrit ce groupe armé sur la liste des 4000 individus et organisations dangereux selon le site Intercep. L’ADF est dirigée par le leader sécessionniste Ayaba Cho Lucas. Les comptes Facebook de toutes les personnes et structure qui figurent sur la liste de Facebook sont supprimés, apprend-on.
Les groupes armés séparatistes sont de plus en plus désavoué sur plan international.

Régulièrement accusée de soutenir les groupes armés séparatistes qui sévissent dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’ONG internationale Human Rights Watch sort un rapport qui accable les Amba Boys. Ces derniers sont accusés d’organiser des kidnappings et assistanats de civils. L’ONG attribue aux groupes armés, l’assassinat d’un chef traditionnel de la région.