Actualités of Thursday, 21 March 2024

Source: www.camerounweb.com

NOSO : un puissant Général ambazonien et sa suite sèment la terreur, Etoudi prévenu du pire

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Une nouvelle attaque sanglante a frappé le lycée d'Esu, situé dans le département de la Menchum, dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun. Des témoins ont rapporté que des attaquants armés, présumés être des combattants séparatistes, ont ciblé l'établissement, enlevant trois enseignants et incendiant les copies d'examen des élèves.

L'attaque, survenue mardi dernier vers 11 heures du matin, a plongé la communauté scolaire dans la terreur et l'incertitude. Les assaillants, portant apparemment des uniformes militaires camerounais, ont pénétré dans l'enceinte de l'école en tirant des coups de feu en l'air, semant la panique parmi les étudiants et le personnel.

Au cours de l'assaut, trois enseignants, dont le directeur adjoint Taform Titus, ont été enlevés, laissant leurs collègues et les élèves sous le choc. Les rapports sur d'éventuelles blessures lors de l'attaque restent encore flous, et le sort des enseignants enlevés demeure inconnu.

Cette attaque s'inscrit dans une série d'incidents similaires visant les infrastructures éducatives et le personnel dans les régions anglophones du Cameroun. Depuis le début des troubles en 2016, le secteur de l'éducation dans ces régions est devenu une cible fréquente des combattants séparatistes, qui cherchent à obtenir l'indépendance.

Les violences perpétrées contre l'éducation comprennent des incendies de bâtiments scolaires, des assassinats ciblés d'enseignants et d'élèves, ainsi que des enlèvements de membres du personnel éducatif. Ces actes ont semé la terreur et ont gravement perturbé l'apprentissage de plus de 700 000 enfants dans les régions anglophones.

Le rapport du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) souligne que rien qu'au cours de l'année dernière, au moins cinq enseignants ont perdu la vie dans des attaques similaires. L'utilisation de l'éducation comme arme de guerre est vivement dénoncée, car elle entraîne des conséquences désastreuses pour les communautés touchées.

Face à ces actes barbares, la communauté internationale appelle à la cessation immédiate de la violence et à la protection des civils, en particulier des enfants, afin de garantir leur droit fondamental à l'éducation et à un avenir sûr.